Les attaques contre les soldats couvrent la majorité des provinces irakiennes.
Les corps de 20 soldats tués par balles ont été découverts dans le nord de l'Irak et les violences sans répit ont fait par ailleurs dimanche 21 victimes dont 13 membres des forces de l'ordre, selon des sources de sécurité.
Soldats, policiers et miliciens anti-Qaïda sont régulièrement visés par les attaques meurtrières qui frappent quasi-quotidiennement le pays. Plus de 3.100 personnes ont perdu la vie depuis le début de l'année dans ces violences, auxquelles personne ne semble capable de mettre fin.
Dans la province de Ninive, dans le nord du pays, les corps criblés de balles de 20 soldats ont été découverts samedi soir, selon des sources de sécurité.
Le groupe terroriste de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) a revendiqué l'enlèvement et le meurtre de ces soldats dans un communiqué, précisant qu'il les avait kidnappés sur leur base militaire le 5 mai.
"Si Dieu le veut, ces opérations ne s'arrêteront pas", a ajouté l'EIIL, qui a expliqué avoir visé des membres de "l'armée Safavid".
Dans la même province de Ninive, l'une des plus dangereuses du pays, les hommes armés avaient tué 12 soldats sur un site militaire le 17 avril.
Des membres de l'EIIL alliés à des combattants de tribus anti-gouvernementales ont pris début janvier le contrôle de la ville de Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad, ainsi que de certains quartiers de Ramadi, 40 km plus à l'ouest.
Par ailleurs à Ninive toujours, 4 policiers, 2 soldats et un civil ont été tués dans des attaques dimanche.
Dans la capitale, deux autres personnes ont été abattues, et quatre, dont trois membres des Sahwa, une milice anti-Qaïda, ont été tuées dans les environs de Bagdad.
Des attaques ont aussi frappé les provinces de Diyala (centre) et Salaheddine (nord), où une personne a été abattue.
Dans la province de Kirkouk, dans le nord du pays, des insurgés ont tué un policier et six soldats dans deux attaques séparées.