"Les débats derrière les coulisses sont plus efficace pour faire le bon choix", a-t-il dit.
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah cheikh Naim Qassem a assuré que la question de la prolongation du mandat du président Michel Sleimane est révolue.
« Le fait de reparler de la prolongation du mandat présidentielle n’est que des espoirs irréalisables, parce que ceci nécessite la tenue d’une séance parlementaire avec un quorum qu’il est impossible d’assurer vu le rejet de nombreuses parties de cette idée non sérieuse », a dit cheikh Qassem au journal libanais al-Akhbar.
« Le Hezbollah tient à la tenue de l’échéance présidentielle à la date prévue », mais « les conditions ne semblent pas réunies pour le réaliser. Il est normal qu’il y ait des retards, mais nous souhaitons que ceci ne dure pas longtemps », a ajouté cheikh Qassem.
Et de poursuivre : « Ni le camp du 8 mars ni celui du 14 mars sont capables d’élire un président unilatéralement. Proposer des candidats show off ou de défi nuit à cette échéance et ne mène nulle part. l’élection du président nécessite une atmosphère consensuelle. Le camp du 8 mars réalise ce fait et agit sur cette base. Pour cette raison, nous n’avons pas proposé un candidat de défi afin de laisser l’opportunité aux contacts en cours pour que le consensus permette l’élection d’un président accepté de tous. Concernant la non réalisation du quorum, sachez que c’est un jeu démocratique que tout le monde a joué dans différentes périodes ».
Interrogé sur la possibilité d’élire le président Michel Aoun, le candidat non déclaré du camp du 8 mars, le numéro 2 du Hezbollah a dit : « le président consensuel ne signifie pas qu’il n’appartient à aucun camp politique. C’est celui qui tient à ses promesses, qui assume ses responsabilités, qui ne provoque pas l’autre partie et qui soit dans la position de protéger le pays ».
Est-ce que le général Aoun regroupe ces caractéristiques ?
« Nous ne répondrons pas maintenant à cette question. Attendons les résultats des contacts, cette façon calme de débats derrière les coulisses est plus efficace pour faire le bon choix », a-t-il répondu, soulignant qu’il est tôt de parler d’ingérences étrangères.
Par ailleurs, cheikh Qassem a assuré que la relation est « toujours solide entre le Hezbollah et le courant patriotique libre et que la coopération est très grande. Nous discutons de différentes affaires du pays ».
Et de nier tout échange de messages entre le Hezbollah et l’Arabie Saoudite., précisant que les contacts avec le Courant du futur se fait à travers les ministres et les députés des deux partis.
Traduit du site al-Akhbar