Washington cherche à rester en Irak sous prétexte de protéger son ambassades et ses consulats distribués de par le pays.
Des dizaines de milliers d'Irakiens ont manifesté jeudi à Bagdad à l'initiative du chef du courant sadriste, Sayed Moqtada Sadr pour demander la fin de "l'occupation" américaine, à sept mois de la date théorique du départ des troupes de Washington.
Sayed Moqtada Sadr a récemment menacé de réactiver son mouvement de résistance si les forces d’occupation américaines ne partaient pas à la date convenue.
Portant des t-shirts et des casquettes aux couleurs du drapeau irakien, ils marchaient au pas dans les rues du quartier de Sadr City (nord-est), dans une démonstration de force du courant sadriste au moment où les américains exercent des pressions sur les dirigeants irakiens pour qu’ils restent déployés dans ce pays.
"Non, non à l'occupation! Non, non à Israël", scandaient-ils alors que d'autres brûlaient des drapeaux des Etats-Unis et d' « Israël ».
Ce rassemblement à l'occasion de l'anniversaire de Sayeda Fatima Zahraa, la fille du Prophète Mahomet et épouse d'Ali, une s'est tenu au milieu d'un important dispositif de sécurité. L'armée et la police contrôlaient les entrées du quartier alors que des militants sadristes assuraient la sécurité à l'intérieur.
Huit ans après l'invasion du pays, l'armée d’occupation américaine compte encore 45.000 hommes en Irak.
Selon des sources irakiennes, les Etats-Unis exercent des pressions sur le gouvernement irakien pour qu'il tranche la question sensible d'une éventuelle extension de la présence américaine. Les Américains avancent comme prétexte la nécessité que ces milliers de soldats américains protègent son ambassade et ses consulats distribués de par le pays.