La perte de la Crimée a causé un préjudice de 100 mds USD, selon Kiev.
Les partisans de la fédération ont commencé à former un premier bataillon de l'armée de libération de Donbass à Slaviansk (sud-est de l'Ukraine), a annoncé mercredi soir aux journalistes le "maire populaire" de la ville Viatcheslav Ponomarev.
"Le premier bataillon de l'armée de libération de Donbass est en train d'être formé à base d'unités de défenseurs de la ville", a indiqué le maire.
Les autorités de Kiev ont lancé une opération spéciale d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans l'Est de l'Ukraine en réaction au coup d'Etat effectué par les nationalistes le 22 février dernier. Les forces armées ukrainiennes utilisent des blindés et des avions.
Suite aux référendums organisés dimanche dans l'est de l'Ukraine, les régions de Donetsk et de Lougansk ont proclamé leur indépendance vis-à-vis de Kiev.
La perte de la Crimée a causé un préjudice de 100 mds USD
Sur un autre plan, le parlement ukrainien, se référant à Alexandre Tourtchinov, président ukrainien par intérim a annoncé mercredi à Kiev que le préjudice causé par la perte de la Crimée dépasse les 100 milliards de dollars.
La perte de la Crimée "a porté un préjudice de plus de 100 milliards de dollars à l'Ukraine", a indiqué le parlement sur son site internet.
Le ministre ukrainien de la Justice par intérim Pavel Petrenko a déclaré mercredi que selon les nouvelles données, le montant du préjudice dépassait 1.000 milliards de hrivnias (90 milliards de dollars).
Fin avril, M.Petrenko a estimé que l'adhésion de la Crimée à la Russie avait causé un préjudice de 950 milliards de hrivinias (86 milliards de dollars) à Kiev.
Un changement de pouvoir ayant des caractéristiques d'un coup d'Etat s'est produit en Ukraine le 22 février dernier. La Rada suprême (parlement du pays) a destitué le président Viktor Ianoukovitch sans lancer une procédure de destitution prévue par la loi. Plusieurs régions du sud-est de l'Ukraine et la république de Crimée ont refusé de reconnaître les nouvelles autorités de Kiev.
La Crimée a adhéré à la Russie au terme du référendum du 16 mars où plus de 96% des votants se sont prononcés en faveur de cette décision.