Le nombre de visiteurs qui s’élevait à 2,3 millions en 2010, a baissé à 1,3 million en 2013.
Les pays du Golfe, dont l'Arabie saoudite, ont levé une interdiction non officielle de voyager au Liban, à l'approche de la saison estivale, a annoncé jeudi à l'AFP le ministre libanais du Tourisme.
"Il y a une normalisation implicite", a affirmé le ministre Michel Pharaon.
"Je peux vous dire qu'à la suite de nos rencontres, s'il y avait interdiction, aujourd'hui elle est implicitement levée", a-t-il expliqué.
"Comme il ne s'agissait pas d'une interdiction officielle, je peux dire
qu'il s'agit d'un feu vert non officiel", a-t-il encore dit.
Depuis 2012, les monarchies arabes du Golfe dont de nombreux citoyens se rendaient au Liban pendant les mois d'été, avaient appelé leurs ressortissants à éviter le Liban pour des raisons de sécurité.
Après une série d'enlèvements et des violences liées à la guerre en Syrie voisine, le Liban était de plus en plus boudé par les touristes, ce qui a eu un impact dévastateur sur le secteur clé du tourisme dans le pays.
M. Pharaon a fait état de signes de plus en plus encourageants par rapport à l'an dernier.
"Le nombre de visiteurs s'élevait à 2,3 millions en 2010, baissant à 1,3 million en 2013", a-t-il souligné.
"Mais à présent, je peux dire qu'ils reviennent petit à petit: les vols sont complets et le taux d'occupation des hôtels est de 60-70%, alors qu'il n'était que de 30-35% l'an dernier", a-t-il expliqué.
"Je dirais que je suis optimiste (...) Mais au Liban nous devons toujours être prudents, je dirais plutôt que je suis prudemment optimisme pour la saison", a dit le ministre.