L’Arabie est le premier foyer de cette infection apparue en 2012.
Le ministère saoudien de la Santé a fait état samedi de trois nouveaux décès dus au coronavirus MERS, portant à 163 le bilan des morts dans le pays, premier foyer de cette infection apparue en 2012.
Sur son site internet, le ministère indique par ailleurs que le nombre total d'infections par le coronavirus MERS s'établit à 520 depuis l'apparition de la maladie dans le royaume.
Trois femmes sont mortes vendredi, selon le ministère, dont l'une âgée de 48 ans décédée à Ryad et une autre âgée de 67 ans dans la ville de Taëf (ouest).
La troisième femme est décédée à Jeddah, sur la mer Rouge, où une récente multiplication des cas d'infection avait provoqué la panique parmi la population et le limogeage du directeur de l'hôpital du roi Fahd.
Outre l'Arabie saoudite, des cas d'infection ont été recensés dans d'autres pays, dont la Jordanie, l'Egypte, le Liban, les Emirats arabes unis ou encore les Etats-Unis et aux Pays-Bas, mais la majorité des personnes touchées avaient voyagé ou travaillé dans le royaume.
Mercredi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé qu'elle ne déclarait pas d'état "d'urgence de santé publique de portée globale", en l'absence de preuves sur une transmission du virus de l'homme à l'homme.
L'OMS a toutefois ajouté que la gravité de la situation avait "augmenté en terme d'impact sur la santé publique".
Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.
Comme lui, il provoque une infection des poumons, et les personnes touchées souffrent de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires. A la différence du SRAS, il génère aussi une défaillance rénale.
Il n'existe pour l'heure aucun traitement préventif contre le coronavirus MERS.