26-11-2024 05:36 PM Jerusalem Timing

L’OTAN doit renforcer sa présence en Méditerranée (Washington)

L’OTAN doit renforcer sa présence en Méditerranée (Washington)

La réaction de la Russie ne s’est pas fait attendre.




 Le chef d'état-major des armées américaines, le général Martin Dempsey, proposera à ses homologues au sein de l'OTAN de renforcer la présence militaire de l'Alliance dans les pays méditerranéens, rapporte le site Defense News.

« Ma recommandation est que le « flanc sud » mérite beaucoup plus d'attention de la part de l'OTAN qu'il reçoit aujourd'hui », a indiqué M.Dempsey cité par le site à l'approche d'une réunion des ministres de la Défense de l'Alliance atlantique à Bruxelles.

Selon le général, les problèmes qui se propagent vers la région méditerranéenne depuis le Proche-Orient et l'Afrique du Nord sont susceptibles d'exercer un impact important sur l'ensemble du continent européen.

Dans ce contexte, l'Alliance est préoccupée par le fait que de nombreux pays d'Europe du Sud, gravement touchés par la crise financière, soient forcés de réduire leurs dépenses militaires, indique le site.

En avril, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen a déjà appelé les membres européens de l'Alliance à augmenter leurs dépenses militaires en vue de répondre à « l'agression illégale » de la Russie en Ukraine.


La réaction de la Russie ne s'est pas fait attendre.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a demandé une sérieuse révision dans les relations entre la Russie, l'Union européenne et l'OTAN .

« Nous évoquerons des problèmes internationaux, y compris la situation en Europe, l'évolution des relations entre la Russie et l'UE, ainsi que les rapports au sein du Conseil Russie-OTAN dans le contexte de la crise en Ukraine », a déclaré le ministre lors d'un entretien avec son homologue slovaque Miroslav Lajčák, en visite à Moscou.

Et d'ajouter que ces relations « exigeaient une sérieuse révision ».

« Avec nos partenaires de l'Union européenne et de l'OTAN, nous essayons de les analyser pour mieux comprendre où nous nous trouvons, où nous évaluations coïncident et où elles divergent », a indiqué M.Lavrov.

 
Source: La Voix de la Russie avec Ria Novosti