Au cours d’un entretien accordé à notre chaine alMnar, le chef du CPL a souligné que "la résistance est un droit à tout peuple dont le territoire est occupé"
Le chef du bloc du Changement et de la Réforme, le général Michel Aoun a assuré que la relation entre le Courant Patriotique Libre et le Hezbollah était "solide". Il a de même regretté que les séances de dialogue successives aient failli à leur objectif, celui de discuter de la stratégie de défense, " à cause de l'insistance de certaines parties à se pencher sur les armes de la Résistance".
Il a estimé que "la résistance est un droit à tout peuple dont le territoire est occupé", révélant que "des médiations étaient en cours afin de regrouper toutes les parties libanaises et de parvenir à une "entente dans l'intérêt du pays".
Dans un entretien qu'il a accordé à la chaîne al-Manar à l'occasion de la 14e commémoration du retrait israélien du Liban-Sud, le général a souligné que "libérer le territoire occupé est un devoir pour le peuple (...), un moyen de récupérer son identité". "A mon avis, la libération du Liban-Sud est l'événement le plus important que le Liban a connu, depuis ma plus tendre enfance", a-t-il affirmé.
Il a ajouté que "le danger représenté par l'ennemi israélien guettait toujours - les convoitises de ce dernier s'étant décuplées avec la présence du pétrole dans les eaux libanaises - et que, par la suite, la Résistance était toujours un besoin. "Même si le triptyque armée, peuple et résistance fait défaut à la déclaration ministérielle, cette formule est toujours d'actualité", a-t-il expliqué.
Questionné enfin sur une entente entre Sayyed Nasrallah, le chef du courant du Futur Saad Hariri et lui même, il a considéré que tous trois formaient "un triangle de force pour le Liban".