Si aucun président n’est choisi, le gouvernement sera en charge de tous les pouvoirs exécutifs.
L'élection présidentielle libanaise a été reportée jeudi sine die faute d'un accord entre les partis politiques à trois jours de la fin du mandat du chef de l'Etat Michel Sleimane.
"Faute d'un quorum, en raison de la présence en séance de 73 députés (sur 128), le président du Parlement Nabih Berri annonce que le Parlement reste en session ouverte jusqu'à la fin du mandat présidentiel et s'il y a du nouveau il invitera les parlementaires à voter", indique un communiqué de la présidence du Parlement publié par l'agence officielle ANI et cité par l'AFP.
Si aucun président n'est choisi, le gouvernement sera en charge de tous les pouvoirs exécutifs, un scénario que le Liban a déjà connu en 1988 et en 2007.
Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, va tenir une conférence de presse lundi pour expliquer sa position sur la vacance de la présidence, a annoncé ce jeudi le député Alain Aoun.
Face à Samir Geagea, virulent opposant au régime syrien et personnalité controversée pour son passé sanguinaire, se dresse Michel Aoun, soutenu par le camp politique du 8 mars. Les deux hommes sont ennemis depuis la guerre civile qui a ravagé le Liban entre 1975 et 1990.