Le président du Parlement , Nabih Berri, a réiteré que ’la Résistance est toujours un besoin, avec l’occupation d’une partie de nos terres qui perdure".

Le président du Parlement , Nabih Berri, a assuré ce jeudi que la Résistance était un besoin pour le Liban et que le renforcement "politique" du pays débutait avec l'élection d'un nouveau président.


Dans un mot prononcé à l'occasion de la 14e commémoration de la libération du Sud, il a félicité les Libanais qui ont vaincu "la plus grande force militaire d'Orient et la troisième au monde".

Tout en soulignant que l'unité nationale constituait une importante arme appuyant la Résistance et l'institution militaire, il a salué les âmes des martyrs tombés sous le joug de l'occupation, ainsi que les blessés et les otages qui ont connu la barbarie dans les cellules ennemies.

Il a alors tenu à rappeler que l'unité libanaise avait été sauvegardée grâce à la Résistance qui est toujours un besoin, avec "l'occupation d'une partie de nos terres qui perdure".

M. Berri a également estimé que la consolidation de la libération nécessitait de se pencher sur des dossiers en suspens depuis les années 1970 et de réaliser des projets de croissance de première urgence, relatifs surtout à l'eau potable et à la construction de barrages.

"Cette année, le 25 mai coïncide avec l'échéance présidentielle qu'il faudrait respecter pour renforcer le Liban politiquement. Nous appelons aussi au renforcement social du pays en répondant aux revendications des citoyens, à commencer par la grille des salaires, sans toutefois porter atteinte à l'économie nationale (...). En cette occasion, notre renouvelons notre confiance en notre pays, dont le régime et la composition font de lui une nécessité sur les scènes arabe et internationale", a-t-il conclu.