Liste des "points" sur lesquels le pape argentin pourrait insister lors de son bref séjour, dans la lignée de la "politique" du Saint-Siège.
Le voyage du pape François en Terre Sainte sera d'une certaine manière également "politique", même si le souverain pontife a souligné que c'était un déplacement "strictement religieux", a estimé le secrétaire d'Etat (numéro deux) du Vatican, Pietro Parolin.
Cette visite du 24 au 26 mai pourrait aider les responsables locaux à "prendre des décisions courageuses sur la voie de la paix", a affirmé le cardinal Parolin, dans une interview diffusée ce jeudi par le Centre de télévision du Vatican (CTV).
Mgr Parolin a également fait la liste des "points" sur lesquels le pape argentin pourrait insister lors de son bref séjour, dans la lignée de la "politique" du Saint-Siège.
Pour le cardinal Parolin, le pape François devrait ainsi affirmer le droit pour Israël "d'exister et de jouir de la paix et de la sécurité à l'intérieur des frontières internationalement reconnues", mais aussi celui du peuple palestinien "d'avoir une patrie souveraine et indépendante".
Selon le haut prélat, le pape devrait également appeler à la reconnaissance du "caractère sacré et universel" de la ville de Jérusalem ainsi que de son "héritage culturel et religieux" qui en font un "lieu de pèlerinage pour les fidèles des trois religions monothéistes".
Le pape François avait insisté, pas plus tard que mercredi, à l'issue de son audience générale, sur le caractère "strictement religieux" de ce voyage.
"Ce sera un voyage strictement religieux, d'abord pour une rencontre avec (le patriarche oecuménique de Constantinople) Bartholomée: Pierre et André se rencontreront une nouvelle fois, et cela, c'est très beau"!", avait-il dit, en référence aux deux apôtres de Jésus représentant respectivement l'Eglise d'Occident et l'Eglise d'Orient.
L'absence de solution politique entre Palestiniens et Israéliens, la guerre en Syrie avec ses millions de réfugiés dans les pays voisins, la fragilisation du Liban, la montée de l'islamisme faisant fuir les chrétiens, les tensions et violences en Irak et en Egypte, forment le cadre difficile de la visite du souverain pontife.
Avec AFP