24-11-2024 08:02 PM Jerusalem Timing

14 ans à la victoire: le printemps de la résistance plus fort que votre automne!

14 ans à la victoire: le printemps de la résistance plus fort que votre automne!

Le dirigeant martyr de la résistance hajj Imad Moughniyeh fut parmi les premiers à avoir traversé la barrière barbelée.

Comment ces fous israéliens nous ont-ils permis d’arriver aux abords de leurs maisons ? De leurs positions militaires proches ?  Evidemment, ils ne l’auraient pas fait s’ils n’avaient pas été vaincus. Ils ont été bel et bien vaincus.
En effet, nous voyons leur défaite dans leurs yeux, et tout au long de la barrière barbelée avec la Palestine occupée.

Le dirigeant martyr de la résistance hajj Imad Moughniyeh fut parmi les premiers à avoir traversé la barrière barbelée. Il a envoyé des groupes pour effectuer des arrangements sécuritaires. Ceux-ci ont été surpris à la vue de hajj Imad en train de détecter les bastions et les sites évacués par les soldats de l’occupation et les collaborateurs. Les commandants de la résistance étaient prdoccupés par un retrait israélien calme. Des combattants l’ont contacté pour l’informer de mouvements blindés de l’ennemi à proximité de la frontière et lui ont dit qu’ils étaient prêts à les attaquer immédiatement pour réaliser d’importants exploits. Hajj Imad sourit, et demande aux combattants de s’occuper des arrangements qui assurent le retour des familles à leurs villages et empêchent tout acte de vengeance. 

14 ans se sont écoulés à ces jours rares dans la vie des peuples et dans la vie de nombreux libanais. Des jours rares en termes de la force de l’amour et de sacrifices pour celui qui a remporté la guerre et qui a agi en tant que victorieux. Et en termes de la force de la rancune et de l’humiliation pour celui qui fut perdant, et qui agit à nos jours comme étant le perdant avant l’ennemi.

Il ne fut pas possible de réaliser l’ampleur de l’amour et de sacrifice chez les vainqueurs que dans l’épreuve de juillet 2006, lorsque la résistance a trouvé que le peuple la devançait toujours d’un pas en avant. Il ne fut pas possible de réaliser l’ampleur de la rancune et de l’humiliation, que dans l’épreuve de juillet lorsqu’une partie odieuse a ouvertement montré son enclin à la collaboration directe avec l’ennemi.

Les révélations de Wikileaks marqueront toujours l’histoire de ceux qui ont vendu ce qui leur est resté d’honneur et de conscience en échange de quelques sommes de dollars. Avec chaque progrès de la résistance, ceux-ci s’effondraient et leurs appels à détruire et à tuer le peuple étaient plus élevés que les cris des soldats de l’ennemi qui prenaient la fuite devant les frappes des combattants.
La résistance demeure le plus saint de nos saintetés, et nous allons toujours crier face à quiconque l’attaque, lui porte atteinte et complote contre elle : tu es un collaborateur et un traitre.

Aujourd‘hui, nous faisons toujours face au même ennemi, aux mêmes collaborateurs, aux mêmes esprits vaincus. Si ces derniers possèdent une chance de vie c’est grâce à la moralité des combattants, une moralité que ceux-ci ne connaitront jamais. Ils se déplacent d’une ambassade étrangère à une autre, proposant leurs services contre la résistance et contre leurs compatriotes. Et lorsque l’ambassade américaine ne leur paie pas assez, ils se tournent vers l’ambassade britannique, ou vers l’ambassade du colonialisme français. Aujourd’hui, ils cherchent de nouvelles ressources au nom d’associations caritatives, ou de centres de recherches. Ils courent derrière ceux qui paient en échange de renseignements contre la résistance et ses partisans.

Il semble que Beyrouth aujourd’hui jonche de donateurs, surtout après le ralliement de la Turquie à ceux-ci et sa recherche de « collaborateurs parmi les chiites »,   capables de lui assurer de la matière nécessaire pour faire face au Hezbollah.
Les 14 ans se sont écoulés, l’ennemi veut toujours les armes de la résistance, l’ennemi ne fatigue pas, son devoir est de ne pas fatiguer. Il va nous surprendre s’il capitule et s’il cesse de chercher des moyens nécessaires pour désarmer le Hezbollah.

Mais il existe parmi nous, des gens qui pensent toujours être capables d’aider cet ennemi à réaliser cet objectif. Ceux-ci poursuivent leur action : soit insulter cette résistance, soit comploter contre elle au profit de l’ennemi. Toutefois, ceux-ci sont chanceux parce que la résistance possède sa moralité qui l’empêche de punir les traitres.

Mais aujourd’hui, il sera bien de les punir, et de revoir leur position, avec leurs partisans.

Depuis 1992, les dirigeants de ce groupe, à leur tête Rafic Hariri, attendaient la paix avec l’ennemi pour se débarrasser de la résistance. Ils ont comploté le jour de l’accord d’Oslo. Ils ont mené la guerre contre elle pour faire passer cet accord. En 1996, ils ont assuré la couverture pour un crime supplémentaire qui n’a pas porté ses fruits. Et lorsque l’ennemi fut sommé de prendre la fuite en 2000, ceux-ci ont essayé de montrer qu’il s’agit d’efforts diplomatiques. 

En 2006, l’ennemi a tenté sa chance une fois de plus. Là aussi ils ont échoué. Ils ont inventé le conflit sunnite-chiite, ils ont provoqué et provoquent toujours. Enfin, ils ont eu recours aux groupes takfiris. Ils pensent que ceux-ci sont capables de saboter le rôle de la résistance voire de la détruire. Et maintenant quel est le résultat ?

Que voulez-vous ? désarmer la résistance au Liban ? ou bien retirer les éléments de la résistance de la Syrie ? Cesser l’influence de la résistance en Irak, au Yémen, dans le Golfe arabe et en Palestine ?

14 ans, et la résistance devient de plus en plus forte. Celui qui la craint, sait bien qu’il est proche de l’ennemi. Et rien d’autre. Celui qui y croit, réaliser qu’elle est capable d’assumer des rôles qui dépassent son contexte limité dans un petit pays qu’est le Liban.

Que tout le monde sache que la résistance demeure la plus sainte de toutes nos saintetés, et que nous allons faire face de toutes nos forces à celui qui l’attaque, par le mot, ou le feu. Nous crierons face à quiconque hausse la voix contre elle : Tu es un traitre collaborateur, tu es un traitre collaborateur, et nous le répèterons à couper le souffle.
 
 
 
traduit du site al-Akhbar, du journaliste Ibrahim el-Amine