Les combats autour de la prison centrale d’Alep, et la sécurisation de la ceinture frontalière près d’Alep de l’Est ont démontré la capacité de l’armée syrienne d’avancer rapidement dans la province d’Alep.
Des responsables de renseignements occidentaux et arabes tiendront prochainement une réunion dans la ville turque Anatolie pour étudier les répercussions des avancées de l’armée syrienne au nord du pays.
Citées par le journal libanais assafir, des sources occidentales ont indiqué que les renseignements français, britanniques, saoudiens et qataris se réuniront la semaine prochaine pour ouvrir de nouveaux fronts afin de retarder l’avancée des troupes syriennes dans les quartiers Est d’Alep, ou d’accélérer la mise en place d’une nouvelle ligne de défense dans la province d’Alep, et d’élever le niveau d’armement des groupes radicaux pour contrer les attentats de l’armée syrienne au nord.
La reprise par l’armée syrienne du site de la prison centrale d’Alep suscite de grandes craintes dans les milieux sécuritaires et militaires, occidentaux, turques et ceux du Golfe persique, quant à une décision de l’armée pour prendre le contrôle le dernier couloir des aides aux milices armées entre l’Est d’Alep, la province d’Alep et la Turquie.
Les combats autour de la prison centrale d’Alep, et la sécurisation de la ceinture frontalière près d’Alep de l’Est ont démontré la capacité de l’armée syrienne d’avancer rapidement dans la province d’Alep. Cette capacité grandira encore plus si l’environnement qui héberge les groupes armés est complètement vidé de ses habitants pour se transformer en une zone d’affrontements. Ceci permettra à l’armée syrienne d’utiliser ses atouts de force militaires qui lui assure la suprématie grâce à l’intensité du feu.
Sans une nouvelle initiative turque dans le nord de la Syrie, il n’existe pas d’importants choix devant l’opposition armée, surtout après l’échec du processus d’entrée dans la province de Lattaquié à partir de Kassab, et la dispersion de « la chambre d’opération des habitants de Cham », dirigée par les renseignements turcs pendant trois semaines à l’ouest d’Alep contre le siège des renseignements aériens dans le quartier Zahraa.
Des sources de l’opposition syrienne disent que les Turcs veulent renforcer une forte ligne de défense dans la province d’Alep, en prévision d’un long siège des bastions des miliciens à Alep de l’Est, et d’entraver ensuite l’avancée de l’armée syrienne vers les régions limitrophes de la Turquie.
De même source on indique que l’idée de la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne au nord de la Syrie revient à table. Les turcs ont essayé de proposer cette idée lors de la réunion des « amis de la Syrie » à Londres la semaine dernière, avant que l’armée syrienne n’entre dans la prison centrale. Cette option pourra être proposée la semaine prochaine lors de la réunion sécuritaire d’Anatolie.
En effet, l’opposition syrienne est confrontée à des choix difficiles, si elle perd sa capacité de protéger sa position à Alep, après avoir perdu Homs. Rien ne les pousse à être optimistes, surtout à l’ombre de la diminution du plafond d’aides américaines et françaises.
traduit du site alalam