Le Premier ministre Tammam Salam, a indiqué que le Liban, commandement, peuple, armée et résistance, a enregistré en ce jour de l’an 2000 une victoire incomparable sur l’ennemi israélien..
Le ministre des Affaires étrangères iranien , Mohammad Javad Zarif, a adressé une lettre à son homologue libanais, Gebran Bassil, pour le féliciter à l'occasion de l'anniversaire de la Résistance et de la libération du Liban-Sud.
"Cette victoire historique qui a résulté de la solidarité entre les Libanais, tous les Libanais, et qui s'est concrétisée grâce aux efforts des héros de la Résistance, a constitué un tournant dans l'histoire du Liban contemporain, qui laisse espérer d'autres accomplissements encore dans le cadre de la lutte contre l'entité sioniste occupante," a noté le responsable iranien.
Dans ce même contexte, M. Zarif a adressé ses voeux au secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah.
Il a alors félicité "la Résistance et le grand peuple du Liban pour cette victoire de qualité", considérant que "le retrait humiliant des occupants sionistes du Liban-Sud demeurera à jamais marqué dans les esprits de tous et rappellera toujours les sacrifices et la volonté des héros de la Résistance."
Pour sa part, le Premier ministre Tammam Salam, a indiqué ce dimanche à l'occasion de la Fête de la Libération et de la Resistance, que le Liban, commandement, peuple, armée et résistance, a enregistré en ce jour de l'an 2000 une victoire incomparable sur l'ennemi israélien, dont le dernier soldat a été chassé du territoire libanais du Liban sud et de la Bekaa ouest.
Selon le communiqué, cette commémoration survient cette année à l'ombre d'une conjoncture délicate que traverse le pays, avec la non- élection d'un président de la République, dans les délais constitutionnels.
"Cette situation nous incite à mobiliser tous nos efforts, afin d'assurer l'entente politique, et ce dans les plus proches délais", a-t-il affirmé.
"L'image de la libération ne peut se compléter qu'avec la sécurité et l'immunisation de la patrie au milieu des turbulences régionales qui le secouent. En effet, la joie de la libération ne peut se compléter que par le retour de la vie démocratique au sein de toutes les institutions constitutionnelles. Et ce fait ne sera assuré que par l'élection d'un nouveau président et d'un Parlement en voie d'un redressement national attendu par les Libanais depuis des décennies", a-t-il conclu.