Les Etats-Unis craignent la légitimité que le scrutin présidentiel accordera au président syrien Bachar al-Assad.

Des délégations de neuf pays superviseront mardi l'élection présidentielle dans ce pays.
  

Des représentants de l'Ouganda, du Zimbabwe, de Bolivie, des Phlippines, du Venezuela et du Tadjikistan accompagneront lundi une délégation de parlementaires iraniens, a expliqué le président de la Commission parlementaire iranienne des Affaires étrangères et de la sécurité nationale, Allaedine Boroujerdi, cité par l'agence Isna.
   
Des parlementaires russes et libanais sont déjà sur place, a-t-il ajouté à l'issue d'une conférence à Téhéran qui rassemblait les autorités une trentaine de pays.
 Alors que le pays est dévasté par trois ans d'un conflit qui fait encore des dizaines de morts chaque jour, l'élection se déroulera dans les régions tenues par le pouvoir, loin des zones d'affrontement entre armée et rebelles.
 

Avec ce vote, les insurgés et l'opposition, profondément divisés, de même que leurs alliés arabes et occidentaux, assistent incrédules au maintien au pouvoir de M. Assad, et ce après une série d'avancées du régime sur le terrain.

« Les Etats-Unis craignent la légitimité dont jouira le président syrien Bachar al-Assad avec les élections présidentielles », a déclaré Boroujerdi à l’issue de la rencontre des Pays Amis de la Syrie qui s’est tenue à Téhéran  le dimanche 1er juin.

" la cause syrienne est liée à la cause de la résistance à l'entité sioniste, raison pour laquelle elle vêtit un grande importance pour la politique étrangère iranienne", a-t-il poursuivi. 

Les 31 pays participants étaient représentés par les présidents des commissions parlementaires des affaires étrangères. Étaient présents entre autre  l’Algérie, la Russie, l’Irak, le Liban, Cuba, le Venezuela, le Mali, le Nigéria, l’Afrique centrale et l’Afghanistan.

AFP+ Al-Alam