Les développements politiques et sécuritaires dans la région et leurs répercussions sur les chrétiens, ont imposé une telle démarche qui porte des messages importants, à savoir la nécessité de s’attacher à la terre..
Le député Walid Joumblatt, chef de la "Rencontre démocratique", a indiqué, dans l'édition hebdomadaire d'Al-Anbaa, que le patriarche maronite a essayé, lors de sa visite en Terre Sainte, de donner aux chrétiens Palestiniens une lueur d'espoir dans cette situation difficile dans laquelle ils se trouvent. Il est parvenu à éviter, lors de cette visite, tout ce qui peut être exploité par l'occupation israélienne".
"Les développements politiques et sécuritaires dans la région et leurs répercussions sur les chrétiens, ont imposé une telle démarche qui porte des messages importants, à savoir la nécessité de s'attacher à la terre, quelles que soient les difficultés. Le patriarche a également adopté des positions extrêmement courageuses. Quant aux lesdits collaborateurs, nous devons rappeler que ces derniers relèvent de toutes les communautés. Pour quelles raisons, des procès ne sont-ils pas intentés aux impliqués parmi eux?", a-t-il clamé.
M. Joumblatt a condamné "les campagnes à l'encontre de la visite du patriarche en Terre Sainte. Cette visite entre dans le cadre de son travail paroissial et ecclésiastique. J'avais pourtant émis mes réserves en ce sens lors de la dernière séance de dialogue national", s'interrogeant alors sur "le silence suspicieux de la majorité des parties. Aucune position de défense n'a été publiée dans ce cadre".
Il a refusé "les politiques de naturalisation avec l'occupation israélienne", insistant simultanément sur "la nécessité de mettre en place de nouvelles approches dans le but d'inciter les Palestiniens à rester dans leurs régions afin de faire face aux politiques d'émigration exercées par Israël".
Sur un autre plan, il a mis l'accent sur la décision prise récemment par le ministre de l'Intérieur Nohad el-Machnouk, la qualifiant de "logique et d'objective" ainsi que d' "appropriée" durant cette situation.
Le ministère de l'Intérieur avait affirmé que tout ressortissant syrien qui se rendrait dans son pays à partir du 1er juin 2014 perdrait son statut de réfugié, même s'il est inscrit auprès du Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU (UNHCR).