Mouallem a appelé les pays qui conspirent contre la Syrie à revoir leurs positions s’ils respectent vraiment la volonté du peuple syrien.

Le ministre des affaires étrangères et des expatriés, Walid Mouallem, a affirmé que personne ne peut dépasser la nouvelle réalité imposée par la volonté du peuple syrien via les urnes, assurant que la majorité de ce peuple appuie le rétablissement de la sécurité, la lutte anti-terroriste, la reconstruction et la réalisation de la réconciliation nationale.

Dans une interview qu'il a accordée mardi à la chaîne d'al-Mayadeen, Mouallem a remercié le peuple syrien qui avait afflué aux urnes en défiant toutes les menaces et la guerre psychologique qui le visent avant et pendant la présidentielle, assurant que cet afflux est un indice sur la maturité du peuple syrien quant à la démocratie.

Mouallem a en outre salué la foule imposante des Syriens qui avaient pris part au scrutin pour exprimer sa volonté.

Il a indiqué que la Syrie avait invité nombre de parlementaires à visiter la Syrie pour suivre le scrutin présidentiel, ajoutant que les Syriens qui se rendent aux Urnes à Alep et à Homs en dépit d'obus de mortier et de voitures piégées, et qui étaient allés aux frontières syro-libanaises en dépit des menaces lancées à leur encontre sont les vrais Syriens que tous les conspirateurs doivent prendre en considération.

A propos de l'invitation par la Syrie aux pays amis de suivre le scrutin présidentiel après l'exclusion des organisations internationales et régionales, Mouallem a fait savoir que la Ligue arabe, l'une des organisations régionales, a conspiré dès le début de la crise contre Syrie, c'est pourquoi il est impossible de faire confiance en ses superviseurs.

Quant à la majorité des organisations internationales occidentales, Mouallem a indiqué qu'il est impossible d'accepter la supervision du scrutin présidentiel en Syrie par des pays tels que la France, la Grande Bretagne et les Etats-Unis qui avaient interdit au citoyen syrien d'exercer son droit constitutionnel de vote.

En ce qui concerne les possibilités du changement des positions internationales envers la Syrie après la présidentielle, Mouallem a appelé les pays qui conspirent contre la Syrie à revoir leurs positions et politiques s'ils respectent vraiment la volonté du peuple syrien et s'ils étaient réellement les amis du peuple syrien.

SANA