"Suite aux évolutions régionaux et grâce aux victoires de la Résistance en Syrie et au Liban, nous ne pouvons accepter un président qui nous [le Hezbollah] cherche à nous nuire".
Le chef du bloc du Hezbollah, Mohammad Raad, a signalé, ce jeudi, que "le Hezbollah refusait l'élection d'un président qui cherche à nuire à la Résistance", soulignant "la nécessité de s'entendre sur un chef d'Etat consensuel qui reconnait l'ami de l'ennemi".
Et de poursuivre :"Suite aux évolutions régionaux et grâce aux victoires de la Résistance en Syrie et au Liban, nous ne pouvons accepter un président qui nous [le Hezbollah] cherche à nous nuire. Il n'y a pas de place pour un tel président au Liban! Nous devons nous entendre sur un chef d'Etat consensuel, conscient de la nécessité de s'attacher au choix de la Résistance, sachant faire la différence entre l'ami et l'ennemi, possédant des critères bien définis sur les relations avec les pays amis et sachant éviter les paris sur les hypocrites régionaux et internationaux",.
Le député a souhaité que "le report de l'échéance présidentielle n'empêche pas les responsables d'assumer leurs devoirs au sein des autres institutions".
"Nous devons redynamiser la présidence de la République et nous refusons tout blocage du gouvernement et du Parlement", a-t-il encore dit.
Raad n'a pas manqué d'aborder la victoire du président Bachar al-Assad au cours des élections présidentielles .
"Les Libanais qui avaient parié sur la chute de la Syrie ont été choqués le jour de l'élection à l'ambassade syrienne, et ils ont abandonner leurs responsabilités à l'égard du peuple syrien qu'ils ont accueilli au début de la crise pour l'exploiter politiquement", a-t-il noté, soulignant que "ce peuple a su faire le bon choix et a exprimé sa véritable volonté".
Il a enfin assuré que la reconduction de Bachar al-Assad signifiait que le complot visant la Syrie était mort et enterré.