Le manque de professionnalisme de ce Think tank s’explique sans doute par l’identité de ses financeurs, membres et conseillers!!
Le Hezbollah s'est tourné vers l’est en direction de la Syrie et a renoncé au front israélien!
C’est un rapport publié par le think-tank International Crisis Group (ICG) qui avance cette conclusion, en s’étalant dans une analyse de 28 pages, signée à Beyrouth Bruxelles.
Dans le contenu, loin du titre aguichant, il s’avère que le texte est rédigé à la manière des billets d’opinion dans les tabloïds de propagande politique, constate le quotidien libanais al-Akhbar.
Les lacunes qu’il affiche se rapportent aussi bien à la forme qu’au contenu.
Non seulement, les nouvelles informations lui font gravement défaut, mais des occultations importantes l’entachent. Dont les plus importantes sont les deux graves frictions qui ont eu lieu entre le Hezbollah et Israël : celles de l’explosion de deux engins piégées contre l’armée israélienne : à Labbouné, au centre de la route sécuritaire qui sépare les deux frontières libanaise et palestinienne, en aout 2013, et à Chebaa perpétrée en février 2014 contre une patrouille israélienne, et en riposte au raid israélien contre une position du Hezbollah à Jenta dans la Békaa.
Le rapport ignore aussi les menaces du secrétaire général du Hezbollah d’ouvrir le front du sud de la Syrie contre Israël et les petite opérations qui y ont été perpétrées dans le Golan et attribuées par les médias israéliens au Hezbollah.
« Le Hezbollah a investi toutes ses capacités pour défendre le président syrien Bachar al-Assad et s’est diverti de l’axe de son principal objectif focalisée sur la lutte contre Israël », est-il écrit dans le texte de l’ICG, basé à Bruxelles, et qui se dit être « la première source mondiale, indépendante et impartiale, pour les analyses et les consultations offertes aux gouvernements et organisations internationales ».
Ces thèses sont expédiées sans fondement solide estime l’auteur de la critique de ce rapport écrite pour le journal libanais. Cela voudrait-il dire que le front libanais a été totalement vidé des combattants, quel est à peu près le nombre de ceux qui combattent en Syrie, combien d’entre eux sont-ils tombés en martyre ?... », s’est-il aussi demandé. Il est clair que le rapport évite de poser les questions qui contredisent son approche.
L’absence de source fiable est également l’un des défauts du rapport, pertinemment stigmatisée par le journal libanais. On y parle vaguement de « journaliste proche du Hezbollah », d’ « habitant de la banlieue de Beyrouth », de « cheikh de Tripoli » de «chauffeur de taxi », de « femme habitant dans la banlieue sunnite ou chrétienne », et d’« une source sécuritaire haut-placée ».
A aucun moment ils ne sont identifiés sans aucune raison qui vaille, alors qu’ils constituent la référence des conclusions véhiculées.
« C’est ainsi que la plupart des journalistes occidentaux ou du Golfe utilisent le terme de « source haut-placée », chaque fois qu’ils veulent faire passer une idée sur le Hezbollah dans un contexte hostile », constate le chroniqueur du journal libanais.
De même certaines observations, jugements ou accusations sont attribués à des auteurs imprécis, à l’instar de « beaucoup de Libanais » ou « un grand nombre de syriens », sans jamais déterminer leur nombre effectif, ni leur pourcentage !
Dans une séquence intitulée « Arrogance », des exactions et injustices commises à l’encontre de Libanais sont attribuées arbitrairement au Hezbollah.
L’une d’entre elles, la plus incongrue et sans aucun lien avec la réalité : « Les chiites sont protégés plus que les autres catégories. Car le Hezbollah interdit aux forces de sécurité étatiques d’entrer dans certaines régions qu’il contrôle et empêche les autorités judiciaires de les traduire en justice ».
on raconte aussi sans vérification, l’histoire d’un chauffeur de taxi qui refuse de se rendre dans la banlieue sud , parce qu’il a fait une fois un accident de voiture et celui qui en était responsable l’a insulté et menacé et celle d’une femme, « a women » (est-il écrit) qui dit que son fils a une fois été heurté dans un quartier chiite et qu’elle n’a pas porté plainte « parce qu’ elle ne peut pas lutter contre un chiite ».
« Hormis la position politique véhiculée par le rapport et ses dessous, tous les éléments de professionnalisme du travail sur le terrain font défaut au travail de cette institution internationale. Il s’est contenté de rapporter les racontars d’hommes politiques et de chroniqueurs et les a assaisonnés par des propos confessionnels vulgaires immiscés d’une façon inintelligible », a conclu le chroniqueur d’al-Akhbar. Selon lequel pour comprendre cette couverture biaisée, il suffit de chercher à savoir à qui le CGI appartient-il.
Il s’avère que ce sont 19 gouvernements : dont ceux des Etats-Unis, de l’union européenne, du Canada, de l’Australie, de la Turquie, de la Grande Bretagne,... Ainsi que des compagnies pétrolières, dont la British Petrolium, la Stat Oil, l’Exon Mobil et un grand nombre de sociétés et de financeurs précieusement gardés au secret.
Son actuel vice-président n’est autre que le Libanais Ghassan Salameh (il est soupçonné d’avoir fait partie de ceux qui ont rédigé la résolution onusienne 1559).
Sur la liste de ceux qui soutiennent le ICG figurent aux côtés de l’homme d’affaire libanais et ancien président de l’Association des Industriels Libanais Neamat Afram, le président israélien Shimon Perez, qui est également l’un de ses plus grands conseillers, ainsi que l’ancien chef des services de renseignements saoudiens Turki al-Fayçal, Shlomo Ben Ami, l’ancien ministre de la sécurité intérieur israélien, et Stanley Fischer ( l’ancien gouverneur de la banque centrale israélienne).
L’un de ses membres actuels est un certain Nahum Barnia qui est l’un des journalistes israéliens anti arabe et anti palestinien les plus féroces.