Le Hezbollah, présent sur trois fronts, gagne une expérience opérationnelle à laquelle nous serons confrontés, a reconnu le général Gantz.
Le chef d'état-major de l'armée d’occupation israélienne, le général Benny Gantz, a évoqué la menace que représente le Hezbollah pour l’entité sioniste, affirmant que le Hezbollah est la 6ème puissance de feu dans le monde.
« Seule une poignée d'États possède une puissance de feu supérieure à celle du Hezbollah », a déclaré lundi le chef d’état-major israélien lors de la conférence annuelle d’Herzliyah, qui rassemble chaque année des hauts responsables politiques et sécuritaires israéliens et internationaux.
« Montrez-moi quatre ou cinq États avec plus de puissance que le Hezbollah: les États-Unis, la Chine, la Russie, Israël, la France et le Royaume-Uni », a-t-il affirmé.
Et de prévenir : Le Hezbollah combat actuellement "sur trois fronts différents" et il est en train d'accroître ses compétences opérationnelles. Deux "mauvaises" nouvelles, a poursuivi Gantz, auxquelles « Israël » "sera un jour confronté et doit se méfier".
Et de prétendre : « Mais le Hezbollah sait qu'il retournerait des décennies en arrière en raison des dommages qu'Israël lui ferait subir, ainsi qu'au Liban, dans le cadre d'une guerre future ».
Le chef d'état-major israélien a analysé le contexte régional dans lequel l’entité sioniste évolue actuellement. "Deux phénomènes problématiques se développent en parallèle. D’une part, l’axe radical dirigé par l’Iran se renforce. L’Iran fournit une aide importante au Hezbollah et à la Syrie. Parallèlement, les jihadistes gagnent de l’influence en Syrie", a-t-il expliqué.
Le responsable israélien a par ailleurs estimé que la Syrie était en train de "s'effondrer tel un château de cartes", et que l’issue des combats chez son voisin syrien pourrait être négative pour la sécurité d’ « Israël ».
Tant que le président Bachar Assad reste au pouvoir en Syrie, il est peu probable qu'il y ait une solution, a ajouté le général Gantz, qui envisage « des décennies de conflit sur la scène syrienne et peut-être même plus ».