Des forces britanniques en Libye, des forces saoudiennes à Bahrein.. l’ingérence made in USA!
Dans un article paru dans le quotidien britannique Daily Mail, le correspondant Tony Bretley, commente les images qui sont parues sur la chaîne satellitaire qatarie alJazira, montrant des forces étrangères qui combattent auprès des forces rebelles libyennes prés de la ville de Misrata.
Selon Bretley qui a couvert vingt guerres, il s’agit d’éléments de l'élite britannique SAS des officiers de renseignements. « Ils sont un groupe d'étrangers armés britanniques, ils sont là pour coordonner les opérations militaires avec les combattants rebelles dans le but de faciliter la mission des futures attaques des hélicoptères militaires ».
Les images diffusées sur alJazira ont montré une équipe de cinq hommes armés, à l’aspect occidentale, et qui à l’approche de la caméra ont tenté de s’éclipser.
Cela dit, tout de suite après le départ de Tripoli du président sud-africain Jacob Zuma, l'aviation otanienne a procédé à de nouvelles frappes sur la capitale , faisant de nombreuses victimes, a annoncé mardi la chaîne télévisée Al Jamahiria.
Le chef de l'Etat sud-africain s'est rendu lundi à Tripoli pour négocier avec le leadeur libyen Mouammar Kadhafi le règlement pacifique du conflit. Au terme des négociations, le président sud-africain a confirmé que le colonel était "prêt" à mettre en application la feuille de route de l'Union africaine pour mettre fin à la crise libyenne, à commencer par le cessez-le-feu qui doit inclure "toute les parties" et comprendre l'arrêt des bombardements de l'Otan.
Il a également déclaré que le fait d'avoir à "demander la permission de l'Otan" pour se rendre en Libye "sapait l'intégrité de l'Union africaine".
"Nous ne pouvons permettre que ce conflit dure trop longtemps. Cela pourrait déboucher sur une situation malheureuse pour la Libye et peut-être pour Kadhafi lui-même", a-t-il ajouté.
Auparavant, le Conseil national de transition (CNT), l'organe de direction de rebelles, avait rejeté la "feuille de route" africaine en posant le départ du leader libyen Mouammar Kadhafi comme condition préalable à la fin des hostilités.
Les chefs d'Etat et de gouvernement des huit pays les plus industrialisés du monde, dont la Russie et la France, ont adopté le 25 mai à Deauville une déclaration reprochant à Kadhafi de ne pas avoir rempli ses obligations de défense de la population civile. Selon ce document, le leader libyen "a perdu toute légitimité" et "doit partir".