Une spécialiste américaine des relations internationales avait prévu la partition de l’Irak et de la Syrie avec la montée en puissance des groupes extrémistes.
Le plan d'offensive et d'opérations terroristes mené par les takfiristes de l'EIIL en Irak a été planifié depuis des mois.
Après l'offensive de l'EIIL contre Mossoul, le Président du parlement irakien a, sans aucune coordination avec le Président de la République ni le Premier ministre, demandé aux Américains de venir au secours du peuple irakien.
Le site iranien d'information IRIB avance comme preuve un article publié il y a quelques mois dans le quotidien américain, New York Times, par l'écrivaine américaine, Robin Wright. Cette dernière avait prévu la partition de l'Irak et de la Syrie avec la montée en puissance des groupes extrémistes.
Selon ses pronostics, l'absence de contrôle du pouvoir par un certain nombre de dictatures dans la région, plus précisément, dans les pays arabes risquerait d'aboutir à l'émergence de nouveaux pays, sans frontières et sans limites, dans la région du Moyen-Orient, perturbant ainsi la carte que les Européens avait tracée pour la région, suite à l'effondrement de l'Empire Ottoman.
Cette spécialiste américaine des relations internationales avait écrit : « Dans une région où dominent encore des régimes autoritaires et obsédés par leur stabilité, la question de l'unité est centrale ».
Wright décrit un scénario où les rivalités confessionnelles pourraient conduire à une partition de la République arabe de Syrie en trois entités : un Alaouistan couvrant un large corridor le long de la côte méditerranéenne, un Kurdistan débordant de l'autre côté de la frontière irakienne et un Sunnistan dans le Centre et l'Est, qui rejoindrait à terme l'Ouest irakien.
L'Irak, justement, est sommairement divisé selon le même principe, avec une région méridionale baptisée Chiistan.
À propos de l'Arabie saoudite, l'auteur évoque les « idées les plus incongrues » (« the most fantastical ideas »), dont celle d'un royaume divisé en cinq entités.
Une situation alimentée et aggravée par la scission du Yémen en deux Républiques, comme ce fut le cas avant 1990.
Enfin, Robin Wright décèle des risques en Libye, imputables aux forts sentiments régionalistes en Tripolitaine et en Cyrénaïque, voire au Fezzan ».
Avec Irib