Le conseil des droits de l’homme impose plusieurs conditions et exigences aux autorités bahreinies.

 Le directeur de l'observatoire de Bahrein pour les droits de l'homme l'avocat Mohammad Tajer a dit que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont fait pression sur le conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève pour interdire une résolution condamnant Bahrein au sujet des transgressions des droits de l'homme.

Il a souligné qu'il s'agissait de la dernière chance pour Bahrein pour améliorer la situation des droits de l'homme et épargner une résolution de condamnation. Ce que les autorités bahreinies tentent d'éviter.

Sachant que le Conseil passe par la phase du début d'une nouvelle session parlementaire.
Le site Manama Post a indiqué que l'avocat Tajer a expliqué dans une interview télévisée que le conseil des droits de l'homme impose plusieurs conditions et exigences aux autorités bahreinies.

La commission des droits de l'homme est composée de plusieurs pays asiatiques, européens, africains et des pays skandinaves. Ces pays tentent de faire pression pour améliorer la situation des droits de l'homme, bien que des pays arrogants tentent de protéger le régime et d'empêcher la publication de communiqués ou de résolutions de condamnation.

Dans la nouvelle session, on s'attend à la publication d'un nouveau communiqué pour revendiquer une coopération avec le bureau du commissariat des droits de l'homme, et à ce que ce bureau jouisse de pleine autorité pour adopter une résolution de condamnation. Mais le nombre de pays demeure insuffisant pour adopter une telle résolution.

L'avocat Tajer a appelé à durcir les sanctions contre Bahrein pour limiter les violations des droits de l'homme auxquelles est exposé le peuple bahreini. il a souligné que les mesures de sanctions varient entre les sanctions économiques et l'interdiction de voyage à certaines personnalités.