Le Etats-Unis ont fermé les yeux devant les mouvements de l’EIIL en direction de l’Irak
Les Etats-Unis se servent de l’EIIL pour occuper à nouveau l’Irak, affirme le chercheur en géopolitique Tonny Cartalucci pour le site « Land Destroyer Report » dans un article intitulé « America's Covert Re-Invasion of Iraq »
L’auteur s’arrête sur le fait que les terroristes de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) sont des éléments hautement armés et très bien entrainés. Ils ont traversé les frontières de la Syrie et de la Turquie, sans être repérés, pour s’infiltrer à l’intérieur de l’Irak et occuper très vite les villes de Mossoul et de Tikrit et menacer la capitale irakienne, Bagdad.
Il s’étonne que les agences de renseignements américaines qui disposent d’équipements de surveillance en Irak, dont des drones de reconnaissance n’ont pas réussi à détecter d’avance les mouvements et les déplacements des miliciens de l’EIIL.
Alors que ces derniers parviennent à piller les banques et à collecter des aides financières via Internet, les autorités américaines se disent surprises par leur avancée très rapide, tandis que leurs drones sont régulièrement en mission pour collecter des informations.
Cartalucci révèle que cela fait trois ans que la CIA est active tout au long des frontières entre la Turquie et la Syrie, pour surveiller le processus d’armement et d’entrainement des miliciens soi-disant « modérés » qui combattent contre le gouvernement du président Bachar al-Assad. Curieusement, les experts de la CIA prétendent avoir été surpris par le cours des événements.
Il rappelle à cet égard que le quotidien libanais Daily Star, avait écrit en mars 2014 que les terroristes de l’EIIL avait transféré leurs miliciens des provinces syriennes d’Idlib et de Lattaquié pour les installer près des frontières entre la Syrie et l’Irak. Et de s’interroger : si un quotidien libanais pouvait le savoir en mars, comment pourra-t-on croire que la CIA ne serait pas informée ?
La réponse est peut-être simple : la CIA était bien au courant, mais préfère faire semblant de l’ignorer, assure Cartalucci.
Révélant que les Etats-Unis, la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar ont dépensé en trois années des millions de dollars pour armer et former les terroristes en Syrie, il se dit persuadé que l’Occident attaque de nouveau l’Irak, par l’intermédiaire des miliciens de l’EIIL, pour le réoccuper à nouveau.
Irib, Land Destroyer