« certaines des parties impliquées dans ces négociations contribuent à envenimer la situation, que ce soit en Irak ou en Syrie ou ailleurs ».
Selon un ancien diplomate américain, « la conclusion d’un accord avec l’Iran dans les négociations nucléaires qui sont en cours est difficilement réalisable à la date limite fixée pour le mois prochain et ce en raison des pressions israéliennes exercées sur l'administration américaine ».
En effet, l’ancien diplomate américain Edward Peck a déclaré à la chaîne satellitaire iranienne Al-Alam Mercredi : « Il est difficile de parvenir à un réglement dans ces négociations parce que les deux côtés ont beaucoup de problèmes, sans oublier l’embargo et aussi la guerre qui a éclaté soudainement en Irak, ce qui pose encore plus d’obstacles à un accord entre les États-Unis et l'Iran ».
Beck a souligné que « les problèmes politiques de la région sont tous liés les uns aux autres , or, les États-Unis et l'Iran ont des intérêts contradictoires dans cette région d’où la difficulté de parvenir à un accord », notant que « certaines des parties impliquées dans ces négociations contribuent à envenimer la situation, que ce soit en Irak ou en Syrie ou ailleurs ».
L’ancien diplomate américain Edward Peck a aussi indiqué que « toutes les parties, que ce soit les Turcs , les Américains et les Saoudiens, et de nombreuses autres tout autant impliquées, chacune cherche à réaliser des résultats sans avoir à supporter les frais d’un tel effort, et c’est pourquoi je m'attends à ce que cette question se prolonge pour encore six mois, parce que je ne vois pas à l'heure actuelle une quelconque solution en raison de la pression israélienne sur l'administration américaine ».