Les forces du général al-Ahmar, rallié en mars à la contestation, contrôlent le nord et l’ouest de la capitale, alors que les forces fidèles à Saleh tiennent le reste de la ville.
Trente-sept personnes, en majorité des combattants, ont été tuées dans de violents affrontements nocturnes à Sanaa entre les forces gouvernementales et les partisans d'un chef tribal, a indiqué une source hospitalière mercredi.
La plupart des morts sont des membres des forces fidèles au président contesté Ali Abdallah Saleh ou des combattants du puissant chef tribal, cheikh Sadek al-Ahmar, rallié à l'opposition, a précisé cette source à l'hôpital Al-Joumhouriya.
Les combats de rue entre les deux parties se sont poursuivies avec violence toute la nuit dans le quartier d'Al-Hassaba, selon des habitants.
Les affrontements avaient repris mardi dans ce quartier où est situé le domicile de cheikh Al-Ahmar et plusieurs bâtiments publics, après une trêve de quatre jours.
Le siège du ministère de l'Intérieur, tenu par les forces gouvernementales, a également été la cible de roquettes anti-char.
Une source de la présidence, citée par le site du ministère de la Défense, 26sep.net, a affirmé que les forces gouvernementales avaient "repris le contrôle de plusieurs bâtiments publics", sans préciser lesquels.
Les combattants tribaux avaient occupé la veille le siège du Congrès Populaire Général (CPG, parti au pouvoir).
Le vice-ministre de l'Information Abdo al-Janadi avait accusé général rallié à la contestation, Ali Mohsen al-Ahmar, de prendre part, aux côtés des hommes du chef tribal, aux combats à Sanaa contre les forces gouvernementales, et a menacé de pilonner des sièges de partis d'opposition.
Les forces du général al-Ahmar, rallié en mars à la contestation, contrôlent le nord et l'ouest de la capitale, alors que les forces fidèles à Saleh tiennent le reste de la ville.