La France persiste à vouloir poursuivre sa politique d’extrémisme laïque
L’institut Français d’études et de Sciences Islamiques (IFESI) est, depuis quelques mois, dans le collimateur de la justice française, son crime, enseigner l’Islam.
Alors que le gouvernement français débattait, il y a quelques semaines, de la place de l'Islam, en France, et de la nécessité de disposer de cadres religieux formés sur le territoire français, l’"IFESI" qui a ouvert ses portes, en 2002, a été fermé, suite à une décision de justice.
Les motifs de cette fermeture ne sont pas clairs et la chronologie de cette affaire laisse à penser qu’il s’agit d’un acharnement. En 2010, il fut reproché à l’"IFESI" de ne pas avoir déclaré l’établissement, auprès du rectorat de Créteil. Puis, son responsable Ahmed Abidi a fait l’objet d’une enquête, pour dissimulation de travail et abus de confiance.
Aujourd’hui, l’établissement est fermé, suite à une décision du Tribunal de grande instance de Créteil, qui évoque des raisons de sécurité. Mais l’établissement est bien reconnu. Les étudiants, tout comme le personnel, contestent les accusations, et témoignent de la respectabilité et de l’engagement d’Ahmed Abidi. Une reconnaissance que la mairie de Boissy Saint Léger n’a pas hésité à afficher, une réunion municipale a même eu lieu, dans les locaux de l’"IFESI".
D’une manière générale, l’association a toujours veillé à entretenir de bonnes relations avec les élus locaux, ainsi que le voisinage.
L’enseignement dispensé à l’"IFESI" est reconnu par les élèves qui se déplacent de toute la région parisienne, pour assister aux cours. Cette fermeture, particulièrement, rapide intervient, à un moment où les politiques n’hésitent pas à jouer avec l’Islam et la place des Musulmans, à des fins électorales, citons, par exemple, la récente interdiction faite aux mamans voilées d’accompagner leur enfants, lors de sorties scolaires ou encore l’interdiction du port du voile intégral, au sein de l’espace public.
Par ailleurs, il y a, semble-t-il des intentions de limiter l’expression d’un certain Islam et de mettre en avant le projet d’Islam de France, si cher à Nicolas Sarkozy.
L’"IFESI" parle de la mise sous tutelle automatique des institutions musulmanes.