Le corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI) se rajeunit...

L’Iran renforce le contrôle sur ses frontières terrestres, en augmentant le nombre de patrouilles et le nombre de troupes frontalières d’un quart.

Selon le vice-ministre iranien de l'Intérieur Ali Abdollahi, ces mesures sont prises dans le cadre de l'aggravation de la menace terroriste dans les zones frontalières des pays voisins de l'Iran, ainsi qu’afin de renforcer la lutte contre le trafic de drogue et le trafic d'armes.

Du point de vue des forces humaines, d'équipements militaires et tenant compte de l'esprit de solidarité et d'entre aide qui règne parmi les tribus iraniennes , les frontières iraniennes  jouissent d'une sécurité exemplaire  a précisé  le général Abdallah , lors d'une cérémonie commémorative consacrée à 4.300 martyrs de la localité de Paveh, tués au cours de la défense sacrée (80-88).

Les frontières iraniennes sont menacés par les milices terroristes qaidistes lesquelles sont financées par la CIA. aussi bien à l'est qu'à l'ouest, les projets d'infiltrations terroristes vont de l'avant mais l'Iran et son corps défense savent bien comment se défendre .

Pour sa part, le commandant en chef adjoint de la force terrestre du Corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI), le Général Hossein Salami., a assuré  que "la sécurité des frontières iraniennes est assurée de façon durable" et que "les forces feront tout pour les garder impérméables.

Sur un autre plan, le général Salami a souligné que "le corps des Gardiens de la Révolution Islamique (CGRI)  se rajeunit.

 " Ce rajeunissement équivaut à du sang nouveau injecté dans l'un des principaux corps défensif du pays . c'est une nécessité destinée à pérenniser le dynamisme intellectuel et créative des Pasdaran, a ajouté le général.

 " les capacités physiques et la gaieté juvénile qui sont les caractéristiques du CGRI devront être combinées à la maturité et à l'expérience professionelle du noyau des Pasdaran, a-t-il poursuivi.

"Il faut faire profiter la nouvelle génération de ce qui constitue notre expérience de guerre et notre parcours professionnel et idéologique", a souligné le Général Hossein Salami.

Selon les analystes, le besoin évoqué par les hauts cadres des Pasdarans de renouveler le corps des Pasdarans est à comprendre dans le contexte actuel de la région où les grandes puissances semblent avoir opté pour des guerres par procuration mais de longue durée.