26-11-2024 02:32 AM Jerusalem Timing

Qui sont les parrains de l’EIIL?

Qui sont les parrains de l’EIIL?

Selon The Times et un rapport américain

Le journal britannique  The Times a consacré un article pour les bailleurs de fond de la milice d’al-Qaïda, l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL-Daesh) la qualifiant « de l’une des organisations les plus riches du monde ».

Il assure que ces sponsors privés sont originaires des pays du Golfe qui ont commencé à offrir à l’EIIL des centaines millions de dollars dès la fin de l’an 2011, sous les yeux de leurs gouvernements qui les ont laissés faire sans les inquiéter. Ces sommes étaient dépêchées soit via des transferts bancaires, ou dans des sacs placés sur les points de récolte au Koweït, au Qatar, avant d’être transférés en Turquie puis en Syrie.

 

De 131 pays

Dans le même thème, il est également question d’un rapport américain qui a révélé que 131 personnalités originaires de 31 pays, dont  28 d’Arabie saoudite, figurent parmi les bailleurs de fond de la milice takfirie d’Al-Qaïda

Dans ce texte réalisé par le département d’Etat américain pour les affaires étrangères au début du mois de juin, et relayé entre autre par le site de la chaine de télévision iranienne arabophone al-Alam, il est indiqué que des universitaires, des militants, et des religieux font partie de ces personnalités.

Dont 28 Saoudiens

Le plus gros lot revient de ces parrains à l'Arabie saoudite, avec 28 d’entre eux , 12 sont irakiens, dont d’importants hommes d’affaires, 10 Pakistanais, 8 Algériens, 6 Palestiniens, 6 Marocains, 6 Sénégalais, 6 Indonésiens, 5 Koweitiens, 4 Erythréens, 3 Turcs, 4 du Liban et d’Egypte, et 2 Britanniques.

Plusieurs procédés sont utilisés pour récolter ce soutien, dont la récolte des aumônes, des dons et des Zaqats (impots islamiques) .

Le financement sert aussi à organiser des conférences qui permettent d’élargir le champ des relations entre les factions armées et leur  financement, à développer les sites électroniques et à imprimer et diffuser des livres qui font l’apologie du jihad.

Selon le rapport, en Syrie,  les puits de pétrole à Deir Ezzor et Hassaké ont aussi servi de principales sources de financement pour les gropuscules armés takfiris.