Selon des documents rendus publics par le journal norvégien VG, Moubarak a déclaré lors d’une réunion en Juin 2009 avec le général américain David Petraeus que l’Egypte a joué un rôle efficace pour étouffer Gaza.
"Le président Mohamed Hosni Moubarak a reconnu sa responsabilité d’avoir construit un mur d’acier pour encercler la bande de Gaza et a participé à l’embargo israélien, accusant la Syrie et le Qatar de faire échouer ses efforts pour la libération du soldat en captivité chez la résistance palestinienne, Gilad Chalit ", selon des documents confidentiels divulgués par WikiLeaks .
Selon des documents rendus publics hier par le journal norvégien VG, M. Moubarak a déclaré lors d'une réunion en Juin 2009 avec le général américain David Petraeus que " l'Egypte a joué un rôle actif et efficace pour empêcher la trafic des armes à travers des tunnels dans la bande de Gaza ".
Les documents ont souligné que Moubarak a accusé - lors de sa rencontre avec le général Petraeus - à la fois la Syrie et le Qatar d’avoir bloqué ses efforts pour la libération du soldat israélien capturé par la résistance palestinienne, Gilad Chalit.
Le général américain a rapporté (dans une lettre adressée à son administration à Washington) du président Hosni Moubarak ses propos que la Syrie et le Qatar ont essayé de désactiver les efforts égyptiens pour parvenir à un accord sur Chalit.
Les documents révélaient aussi l’insistance du ministre israélien de la guerre, Ehud Barak, lors d'une réunion avec le président égyptien, à la fin 2009, de ne pas provoquer la situation au sujet du caporal Chalit, et de calmer l'opinion publique israélienne surtout que le père du prisonnier a entamé une campagne de mobilisation pour sa libération.
Les documents indiquent que l'Egypte a participé à un rôle diplomatique actif pour la libération de Chalit.
Selon les documents, Omar Souleiman ancien chef des renseignements égyptiens et actuel vice-président de la République a joué un rôle crucial dans les pourparlers entre les dirigeants israéliens et américains à cet égard.