Cet incident intervient quelques jours après un accrochage dans cette région entre l’armée iranienne et un commando appartenant, selon les autorités, au PJAK (Parti pour une vie libre du Kurdistan).

Trois policiers iraniens en patrouille près de la frontière irakienne ont été tués par des "inconnus armés", a rapporté
mercredi l'agence d'information iranienne Mehrnews, alors que  Téhéran a récemment renforcé la sécurité dans les zones frontalières de l'Irak.

Les trois policiers ont été tués mardi soir près de la ville de Taze-Abad, dans le nord-ouest du pays, à environ 50 kilomètres de la frontière irakienne.

Un "responsable informé" cité par Mehr a affirmé que l'attaque n'avait pas été perpétrée par l'EIIL, assurant qu'aucun membre de ce groupe n'avait réussi à s'infiltrer en Iran.

Téhéran a récemment renforcé la sécurité dans les zones frontalières de l'Irak, où des des insurgés sunnites menés par les jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont lancé le 9 juin une offensive fulgurante, et l'armée de Terre a été placée en "état d'alerte" à la frontière, selon le général Ali Arasteh, cité par l'agence Isna.

Actuellement, 160 postes de contrôle sont en construction sur les frontières du Sud-est du pays, a annoncé le commandant des gardes-frontières de l'Iran.

En outre, avec la coopération du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI), presque 230 km  de route sont en construction  dans cette région, a déclaré ce mercredi le général Hossein Zolfaqari. Nous franchissons des pas vers la stabilisation de la sécurité sur les frontières du Sud-est du pays, réduisant de manière considérable les actes d'harcèlement des bandits dans cette région, a-t-il ajouté.

La sécurité règne sur les frontières de l'Ouest du pays tandis qu'aucun danger ne nous menace de la part du groupe terroriste de" « l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) » ou Daesh, a-t-il précisé.

Cet incident intervient quelques jours après un accrochage dans cette région entre l'armée iranienne et un commando appartenant, selon les autorités, au PJAK (Parti pour une vie libre du Kurdistan). L'accrochage, qui a eu lieu samedi, a fait au moins un mort dans les rangs du PJAK, principal mouvement kurde de lutte armée contre le régime de Téhéran et basé dans le nord-est de l'Irak, selon les médias iraniens.