Le ministre des Affaires étrangères libanais Gebran Bassil a réiteré "nulle solution ne pourrait être permanente, sauf à la base de l’octroi des droits, dont le droit des Palestiniens de retour à leur territoire".
Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a déclaré que "nulle solution ne pourrait être permanente, sauf à la base de l'octroi des droits, dont le droit des Palestiniens de retour à leur territoire".
S'exprimant lors d'un dîner, adressée par ses homologues, luxembourgeois et des Emirats arabes Unis et par le président de l'Institut international pour la paix, Terje Rod- Larsen, au Luxembourg, Bassil a exposé la position du Liban quant au processus de la paix au Moyen Orient.
Concernant la question du terrorisme, le ministre a expliqué que les effets de ce phénomène s'étendaient vers l'Europe et n'étaient plus limités dans un pays ou même dans une région du monde.
Il a noté qu'en dépit de ce fait, il ne percevait aucune mesure sérieuse prise par la communauté internationale dans la lutte antiterroriste.
Il a souligné que la coopération est requise dans le but de soutenir les services de sécurité au Liban, notamment l'armée libanaise, surtout que le Liban est au devant de la scène dans la lutte contre ce terrorisme.
Dans le contexte de la crise des refugiés syriens, Bassil a exposé le plan approuvé en Conseil des ministres afin d'affronter cette crise "existentielle et sans précédent".
Il a souligné la nécessité de l'aide de la communauté internationale pour le Liban, notant que ce pays ne pouvait guère être indulgent quant aux exigences de sa stabilité et de l'harmonie au sein de sa société, quelles que soient les considérations.
Il a évoqué la proposition du Liban d'installer des camps pour les refugiés sur le territoire syrien ou dans la zone frontalière avec la Syrie. Il a rappelé que le Conseil de sécurité de l'ONU était en train de discuter d'un projet de résolution sur la situation humanitaire en Syrie, appelant à profiter de ce fait pour prendre en compte les intérêts existentiels du Liban.