L’économie israélienne risque de grosses pertes si le gaz égyptien cesse d’être acheminer vers l’entité sioniste!

 Selon le quotidien libanais asSafi , citant des sources médiatiques israéliennes , l’accord israélo-égyptien en gaz approche à sa fin, et donc l’entité sioniste est très préoccupée par une éventualité d’un non-renouvellement.

Ainsi, le Directeur général de la Société d'électricité israélienne, Eli Glickman a déclaré que l’arrêt du gaz égyptien en 2011 coûtera à l'économie israélienne des dépenses variant entre  3 à 4 milliards de shekels (environ un milliard de dollars).

Glickman a souligné devant la commission économique à la Knesset les conséquences d’un arrêt du  gaz égyptien, estimant qu’ « elles se feront sentir principalement par le consommateur israélien, puis par les industriels, et enfin dans le domaine de l'exportation».

Et d’ajouter que « l’une de ses conséquences c’est que le prix de l'électricité augmentera  sur les consommateurs de 15 à 30 pour cent ». Il a souligné qu' « Israël fera le maximum pour éviter des frais supplémentaires sur l'économie israélienne, mais il a reconnu que «dans tous les cas nous nous préparons au pire, soit une interruption du flux de gaz égyptien».

Dans ce contexte, Glickman a fait observer qu'Israël se prépare à la possibilité d'importer du gaz naturel liquéfié sur la base  qu'il est moins cher que le pétrole et moins nocif à l'environnement, mais cela ne se produira pas avant 2012.

Pour sa part, le vice-président de la société EMG,  Merhav Novick Nemrod a annoncé que sa société qui est liée à un accord avec une compagnie égyptienne de gaz entend demander un arbitrage international à Washington, en vertu de la loi de l'investissement entre les États-Unis et l'Egypte, si cette dernière décide d’interrompre le pompage de son gaz  vers Israël». Selon lui, des sociétés étrangères étudient d’en faire autant ! »

Nemrod a indiqué que  «les Egyptiens ont compris le message du président Obama : le programme d'aide à l'Egypte d’un milliards de dollars, l’annulation de la dette d’un milliard de dollars, dépendent de l’engagement de l'Egypte à respecter  toutes ses obligations. Et  les accords de gaz font partie de l’accord de paix signé entre les deux pays,  que l'Egypte est censée respecter, je n'ai aucun doute qu'ils le savent».

Nemrod a noté que « les actionnaires de EMG sont déterminés à protéger leurs investissements, et donc selon lui  le gouvernement égyptien ne souhaite pas affronter des poursuites en justice de plusieurs milliards de dollars, non seulement pour ne pas nuire à leurs actionnaires, mais aussi pour ne pas faire fuir les clients qui ont investi dans la construction des infrastructures pour assurer le pompage du gaz naturel ».