L’étrange "come back" du prince Bandar sur la scène politique saoudienne..
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a discuté avec ses homologues jordanien , saoudien et émirati, de la menace de la milice de l'Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL-Daesh) qui contrôle certaines zones en Irak et en Syrie.
Kerry a souligné que les avancées de Daesh préoccupent tous les États, alors que le ministre des Affaires étrangères saoudien Saoud al-Fayçal a exprimé son espoir qu’ils puissent exercer plus d’influence au Moyen-Orient.
Par ailleurs, à la fin de la réunion du Conseil de sécurité nationale portant sur derniers développements dans la région, le roi saoudien Abdallah ben Abdel Aziz a appelé à prendre les mesures nécessaires pour protéger le royaume contre les menaces terroristes, surtout que les terroristes sont désormais en Irak.
Dans le même contexte, des rapports ont révélé que l'ancien chef du renseignement saoudien le prince Bandar ben Sultan, a été chargé de la gestion du dossier irakien suite à l’occupation par Daesh de zones irakiennes.
En effet, Bandar a été choisi pour prendre en charge le dossier irakien, sous l'approbation du roi saoudien et du ministre des Affaires étrangères.
Cette nomination intervient après son échec dans le dossier syrien où il a pris en charge personnellement les groupes terroristes armés en Syrie.
Il faut souligner que le retour de Bandar ben Sultan sur la scène politique saoudienne, lors de son apparition aux côtés du roi saoudien au cours de sa dernière visite en Egypte, a suscité la surprise dans les cercles politiques et médiatiques.
Selon le site de la chaine CNN, le « come back » du prince Bandar était à prévoir en raison de sa conservation au poste de Secrétaire Général du Conseil de sécurité nationale depuis des années..
Toutefois, le fait que Bandar accompagne le roi Abdallah lors de sa visite en Egypte est signe de multiples indices.. Selon le site, le "maintien du prince Bandar ben Sultan, à son poste de secrétaire général du Conseil national de l'Arabie saoudite s’explique par la confiance des responsables saoudiens à son égard."
Des diplomates avaient affirmé en Février que l'Arabie saoudite avait retiré le dossier syrien du prince Bandar bin Sultan pour le confier au ministre de l'Intérieur le prince Mohammed ben Nayef.
Des sources diplomatiques ont indiqué que Washington avait critiqué la gestion du Prince Bandar du dossier syrien.
Selon l’agence d’informations UPI , "le prince Bandar a adopté une politique dure envers les régimes iranien et syrien et a supervisé le financement de groupes extrémistes armés quand il était en charge du dossier syrien. Son animosité est connu envers le président Bachar al-Assad et envers le secrétaire général du Hezbollah sayyed Hassan Nasrallah..".