Des frappes contre les éléments de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) sont exclues à ce stade.
Quelques drones américains armés de missiles volent au-dessus de Bagdad et ses environs pour "protéger" le cas échéant les militaires et diplomates américains présents dans la capitale irakienne, a affirmé jeudi à l'AFP un responsable américain.
"Nous avons commencé au cours des dernières 48 heures" à effectuer ce type de vols, a ajouté ce responsable.
Des frappes contre les éléments de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) sont donc exclues à ce stade, sauf pour défendre des Américains en danger.
Des frappes à vocation offensive nécessitent une autorisation du président Barack Obama, qu'il n'a pas prise à ce stade.
Ces drones s'ajoutent aux drones effectuant des missions de surveillance au-dessus de l'Irak au côté des avions F-18 du porte-avions George H.W. Bush. Ces chasseurs sont eux aussi armés.
Entre 30 et 35 de ces vols de reconnaissance destinés à évaluer l'avancée des troupes de l'EIIL sont effectués chaque jour.
Outre les diplomates américains présents en Irak, environ 500 militaires américains se trouvent actuellement dans le pays.
La majeure partie est affectée à la sécurité de l'ambassade, d'autres sont chargées de la mission de coopération militaire au sein de cette ambassade.
Le reste -180 hommes des Forces spéciales- sont arrivés ces derniers jours en Irak pour former des équipes de conseil et d'assistance aux forces irakiennes et établir un "centre opérationnel conjoint" destiné au recueil du renseignement.
Un total de 300 de ces conseillers doit être envoyé dans les prochains jours, avait annoncé le président Barack Obama la semaine passée.