Les forces kurdes ont pris le 12 juin le contrôle de la ville pétrolifère de Kirkouk.
La création d'un Kurdistan indépendant serait souhaitable, c’est ce qu’a déclaré le premier ministre israélien qui prône la partition de l’Irak face à la montée de l'EIIL.
Il s'agissait des réactions les plus détaillées de Benjamin Netanyahu depuis l'avancée de l'EIIL en Irak.
Dans un discours prononcé dimanche soir devant un groupe de réflexion de Tel Aviv, Netanyahu a estimé que les Kurdes forment «une nation de combattants et ont démontré leur engagement politique et méritent l'indépendance».
Bien qu'ils aspirent eux-mêmes depuis longtemps à devenir un État indépendant, le président de la région autonome du Kurdistan irakien Massoud Barzani a déclaré vendredi que le contrôle par ses forces de la ville pétrolifère de Kirkouk, au nord de Bagdad, ne saurait être remis en cause.
Maintenant, c'est fini, a-t-il dit à la presse, en référence à la dispute opposant de longue date le pouvoir central à Bagdad et le Kurdistan au sujet de la ville multiethnique de Kirkouk.
Les forces kurdes ont pris le 12 juin le contrôle de la ville après le retrait de l'armée devant la progression de l’EIIL en Irak.
Les territoires en question s'étendent de la frontière irako-iranienne jusqu'à la frontière avec la Syrie.
L’importance de Kirkouk réside dans les vastes réserves de pétrole de sa province.