C’est ce qu’a affirmé depuis Moscou le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
L'Iran n'enverra pas de soldats en Irak pour combattre les takfiristes mais pourrait livrer des armes à ce pays s'il le lui demandait, a indiqué mardi à Moscou le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-ollahian.
"Nous n'avons aucune intention d'envoyer nos forces armées en Irak. L'Irak dispose d'une armée puissante", a souligné le responsable lors d'une conférence de presse organisée à l'issue de discussions avec ses homologues russes sur les avancées des takfiristes en Irak et en Syrie.
"L'Irak n'a pas demandé l'envoi d'armes depuis notre pays" mais "dans le cas où il y aurait une telle demande (...) les armes nécessaires seraient proposées à l'Irak pour la lutte contre le terrorisme", a-t-il précisé.
Le haut diplomate iranien a souligné que Téhéran devait cependant fournir des "consultants" militaires à l'Irak.
Hossein Amir-Abdollahian a jugé "indispensable de prendre des mesures pour empêcher la scission du pays" et appelé au respect de la constitution irakienne alors que les autorités kurdes ont appelé mardi à l'organisation d'un référendum sur l'indépendance du Kurdistan irakien.
"Au lieu de rêver, les dirigeants des territoires kurdes d'Irak devraient plutôt regarder la réalité", a-t-il lancé.
Les takfiristes de l'Etat islamique (EI) ont proclamé dimanche un "califat" sur les territoires dont ils se sont emparés entre la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie voisine, et la province de Diyala, dans l'est irakien.
Avec AFP