Et Barzani prépare un référendum pour séparer le kurdistan de l’Irak
Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a rejeté mercredi la volonté du Kurdistan de conserver les territoires dont il a pris le contrôle à la faveur de l'offensive des jihadistes sunnites.
"Personne n'a le droit d'exploiter les événements qui ont eu lieu pour imposer un fait accompli, comme l'a fait la région du Kurdistan", a déclaré M. Maliki lors d'une intervention télévisée, faisant référence notamment au chef-lieu de la province pétrolière de Kirkouk. "Nous rejetons cela".
Les forces kurdes ont pris le 12 juin le contrôle de Kirkouk après le retrait de l'armée devant la progression des insurgés de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (rebaptisé Etat Islamique) en Irak.
Le Premier ministre faisait référence aux déclarations la semaine passée du président de la région autonome, Massoud Barzani, qui a affirmé que le contrôle de Kirkouk, et d'autres villes prises par les forces kurdes, ne saurait être remis en cause.
M. Barzani a également déclaré dans une interview à la BBC que le Kurdistan organiserait dans les mois à venir un référendum d'indépendance, ajoutant que la période s'y prêtait, l'Irak étant déjà, selon lui, divisé.