Maliki "ne renoncera jamais à sa candidature".

 

 

Des sources sécuritaires irakiennes ont avancé que le dirigeant de l’Etat islamique en Irak et au Levant EIIL, Abou Bakr Bagdadi, a été blessé dans les bombardements aériens menés jeudi soir dans la région de Qaëm à l’ouest d’al-Anbar.

 Pour sa part, le parlement international pour la paix et la sécurité a confirmé que Bagdadi a été blessé dans ces bombardements. 

Ces mêmes sources ont déclaré au site d’informations Soumariya news que des informations incertaines pour l’instant font état de la blessure d’Abou Bakr Bagdadi dans les bombardements de l’armée à l’ouest d’al-Anbar. Selon elles, de hauts dirigeants de l’EIIL ont péri. 

De retour au parlement international pour la paix et la sécurité, le bureau du secrétaire adjoint aux Affaires étrangères l’ambassadeur Haytham Abou Said a déclaré que le dirigeant de l’EIIL a été blessé dans un raid aérien dans la ville de Qaëm à l’ouest de l’Irak par les bombardements de l’aviation militaire irakienne.

Selon des médias arabes et occidentaux, citant des sources propres à la commission internationale, ces renseignements ont été émis en coordination avec des activistes sur le terrain et des experts sécuritaires pour la lutte antiterroriste en Irak et dans le champ de bataille.

Le service de la lutte antiterroriste a affirmé la mort d’un grand nombre des éléments de l’EIIL dont le commandant militaire de la ville syrienne de Boukamal, Abou Mohammad le Tunisien, dans un bombardement d’un bâtiment dans lequel ils se rassemblaient dans la région de Qaëm à l’ouest d’al-Anbar.

 Al-Alam　: plus de 200 miliciens tués à Tikrit et al-Anbar

Selon le correspondant du site alalam en Irak, les forces irakiennes contrôlent 90% de la ville de Tikrit, et ont tué plus de 200 miliciens à Tikrit, Mossoul et al-Anbar depuis jeudi soir, dont un commandant militaire de l’EIIL.

Il a affirmé que les forces irakiennes ont tué seulement jeudi plus de 80 miliciens et détruit plus de 12 véhicules dans différentes régions d’Oja et al-Alam à Tikrit.

Pour sa part, le porte-parole du bureau du commandant général des forces armées Kassem Ata a annoncé que les forces sécuritaires ont imposé leur contrôle sur la totalité de la région d’Oja dans la ville de Tikrit après avoir tué 30 miliciens de l’EIIL. Il a expliqué que les forces sécuritaires et avec le soutien de l’aviation et des tribus irakiennes ont tué des dizaines des miliciens de l’EIIL dont un mufti religieux du groupe. Les forces armées ont désamorcé des charges explosives et des voitures piégées et ont sécurisé plusieurs villages et régions dans ladite province.

L’armée irakienne sécurise la région Dawalib et tue des miliciens en tenue afghane

Le commandant de la police de Diyala le lieutenant Jamil Shomri a déclaré que la région de Dawalib à l’Est de Baaqouba après le meurtre de six miliciens armés dont la plupart portait une tenue afghane.

Dans une interview à Soumarya news, il a indiqué que les forces de sécurité ont réussi à sécuriser toute la région de Dawalib, soulignant que les avions ont détruit des véhicules transportant des armes.

Maliki: Je ne décevrai pas le peuple qui m’a élu

Le Premier ministre Nouri Maliki a assuré qu’il ne décevra pas le peuple qui l’a élu, insistant sur le droit du citoyen irakien à ce que soient respectés les résultats de l’échéance électorale.

"Je ne renoncerai jamais à ma candidature pour le poste de Premier ministre", a dit dans un communiqué Maliki.

"Personne n'a le droit de poser des conditions car poser des conditions signifierait une dictature, ce que nous refusons avec force et fermeté", a-t-il ajouté. "Se retirer du champ de bataille face aux organisations terroristes hostiles à l'islam et à l'humanité signifierait un manquement aux responsabilités légales, nationales et morales. Je jure devant Dieu que je resterai pour combattre auprès des forces armées et des volontaires jusqu'à la défaite finale des ennemis de l'Irak et de son peuple".

Il a promis de rester fidèle aux électeurs qui ont voté pour lui. «　Il faut que je me tienne à leurs côtés dans cette crise et je ne me permettrai jamais de les abandonner face aux forces du mal et de l'obscurantisme　»

Le membre de la coalition de l’Etat de droit, Ali Challah, a qualifié le retrait de la candidature d’Oussama Noujeifi à la présidence du nouveau Parlement de mascarade, assurant que cette mesure n’est pas liée à la démission du premier ministre Nouri Maliki.

Jeudi soir, Oussama Noujeifi a déclaré qu’il retirera sa candidature à la présidence du Parlement, prétendant que Maliki a posé cette mesure comme condition à son retrait de la présidence du gouvernement pour un troisième mandat.

source: alalam+arabi-press+almanar+AFP