Les Etats-unis ont choisi de rompre avec la Russie: qu’ils assument les conséquences..

L'administration américaine a fait le choix d'une rupture avec la Russie, et les relations entre Moscou et Washington sont pratiquement passées aujourd'hui en phase de confrontation, a estimé le parlementaire russe Alexeï Pouchkov.

"Ce retour à la rhétorique, à la logique de guerre froide, à la politique d'isolement de la Russie, c'est ce qui constitue la politique officielle d'Obama, et cela montre qu'aucune normalisation des relations avec les Etats-Unis n'est possible dans une perspective prévisible", a déclaré sur la chaîne de télévision Rossia-24 M.Pouchkov, président de la commission pour les Affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).

Et d'ajouter que l'administration Obama avait déjà fait son choix.

"N'allons pas donc nous bercer par d'illusions (…). Il s'agit d'un choix contre la normalisation avec la Russie. Aussi coupent-ils (les Américains, ndlr) tous les contacts, tous les liens, arrêtent toutes les négociations (…). Ainsi, nous sommes déjà passés pratiquement en phase de confrontation avec les Etats-Unis", a constaté le député.


Et de poursuivre:"Bien que Kiev tente de se faire passer pour la victime d'une agression russe, sa décision de lever unilatéralement le cessez-le-feu montre que les autorités ukrainiennes ne cherchent pas la paix, et l'Occident commence à le comprendre.

"Kiev se présente constamment comme la victime d'une agression inexistante", a indiqué M. Pouchkov sur la chaîne de télévision Rossiya 24, ajoutant que "la délégation ukrainienne a sans cesse insisté sur cette condition victimaire lors de la session de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE à Bakou".

"Mais il n'existe aucune agression russe. En revanche, nous voyons l'agression de Kiev qui pratique une politique de terrorisme d'Etat contre la population civile dans l'est de l'Ukraine. Kiev n'est pas une victime, mais un participant actif à l'opération contre son propre peuple", a souligné le député.

Selon lui, "l'OSCE n'a pas salué la levée de la trêve, l'Allemagne et la France non plus".

Avec La Voix de la Russie