Erdogan exporte le problème kurde vers l’Irak?
Les rebelles séparatistes kurdes reprendront leur retrait de Turquie en direction de leur sanctuaire dans le nord de l'Irak après que le parlement aura adopté les réformes visant à mettre fin à des décennies d'insurrection, a affirmé samedi la presse turque.
Le gouvernement islamo-conservateur turc a déposé la semaine dernière au parlement un projet de réforme destiné à raviver le processus de paix, actuellement au point mort, avec les séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le chef historique du PKK, Abdullah Ocalan, qui purge une peine de prison à vie, a salué cette initiative qu'il a qualifiée de "développement historique".
Le projet gouvernemental prévoit la protection juridique des responsables du pays impliqués dans les négociations avec le PKK, considéré par la Turquie et une bonne partie de la communauté internationale comme une organisation terroriste.
Il prépare aussi la réhabilitation des combattants du PKK en autorisant le gouvernement "à prendre les mesures nécessaires pour leur retour dans leur foyer et leur participation et l'intégration à la vie sociale".
Le texte devrait être rapidement adopté en juillet par le parlement où le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan dispose d'une large majorité.
Les combattants kurdes doivent reprendre leur repli vers leurs bases irakiennes en septembre après l'adoption de ce texte, a affirmé samedi le journal Hurriyet. Ce processus devrait être achevé dans les 18 mois, a précisé le quotidien.
Le gouvernement turc et les séparatistes kurdes ont engagé en 2012 des discussions pour mettre fin à un conflit ayant fait environ 45.000 morts en trois décennies. Le PKK a déclaré un cessez-le-feu en mars 2013 mais a interrompu au cours de l'été dernier le retrait de ses combattants pour dénoncer la lenteur des négociations en cours.
Turquie: les rebelles kurdes doivent reprendre leur retrait en septembre (presse)
Les rebelles séparatistes kurdes reprendront leur retrait de Turquie en direction de leur sanctuaire dans le nord de l'Irak après que le parlement aura adopté les réformes visant à mettre fin à des décennies d'insurrection, a affirmé samedi la presse turque.
Le gouvernement islamo-conservateur turc a déposé la semaine dernière au parlement un projet de réforme destiné à raviver le processus de paix, actuellement au point mort, avec les séparatistes kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Le chef historique du PKK, Abdullah Ocalan, qui purge une peine de prison à vie, a salué cette initiative qu'il a qualifiée de "développement historique".
Le projet gouvernemental prévoit la protection juridique des responsables du pays impliqués dans les négociations avec le PKK, considéré par la Turquie et une bonne partie de la communauté internationale comme une organisation terroriste.
Il prépare aussi la réhabilitation des combattants du PKK en autorisant le gouvernement "à prendre les mesures nécessaires pour leur retour dans leur foyer et leur participation et l'intégration à la vie sociale".
Le texte devrait être rapidement adopté en juillet par le parlement où le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan dispose d'une large majorité.
Les combattants kurdes doivent reprendre leur repli vers leurs bases irakiennes en septembre après l'adoption de ce texte, a affirmé samedi le journal Hurriyet. Ce processus devrait être achevé dans les 18 mois, a précisé le quotidien.
Le gouvernement turc et les séparatistes kurdes ont engagé en 2012 des discussions pour mettre fin à un conflit ayant fait environ 45.000 morts en trois décennies. Le PKK a déclaré un cessez-le-feu en mars 2013 mais a interrompu au cours de l'été dernier le retrait de ses combattants pour dénoncer la lenteur des négociations en cours.