Le patriarche chaldéen demande la libération de deux religieuses
Des éléments du groupe terroriste l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) ont obligé les habitants de la ville irakienne de Mossoul de participer à la prière du vendredi pour prêter allégeance au chef du groupe Abou Bakr al-Bagdadi.
Selon le site d’informations CNN, la chaine de télévision al-Irakiya a rapporté du membre du conseil des notables de Mossoul, Ibrahim Tai, que l’EIIL a puni ceux qui n’ont pas participé à la prière du vendredi et à l’allégeance. Les habitants ont reçu 50 flagellations.
De même source on indique que l’EIIL avait appelé par haut-parleurs les habitants à effectuer la prière en commun, menaçant de flageller les récalcitrants.
En images, l’armée prend le contrôle de la route Bagdad-Samarra
Les forces de sécurité ont renforcé leur contrôle sur la route Bagdad-Samarra, et continuent de s’étendre vers la province de Salahedine après avoir complètement sécurisé la ville de Samarra.
Les jeunes bénévoles voulant combattre à côté de l’armée irakienne continuent d’affluer pour chasser les terroristes des régions qu’ils ont contrôlées.
Les francs-tireurs, un facteur primordial pour frapper avec précision les cibles dangereuses et contrôler les régions sécurisées.
Des commerces ayant subi des dégâts suite aux affrontements armés entre l’armée et l’EIIL dans la région de Mkaychifa (3 km au nord de Samarra). Des soldats déployés après le contrôle de la région.
Le commandant des opérations Sabah Fatlawi s’enquiert sur ses forces et ses officiers dans la région.
Un restaurant touristique incendié par l’EIIL dans la province de Balad (80 km au sud de Tikrit).
Un convoi militaire en route pour Salahedine après la sécurisation de la route reliant Samarra à Tikrit.
Les insurgés détruisent des mosquées et des sanctuaires dans le nord de l'Irak
Les groupes radicaux ont démoli des sanctuaires et mosquées dans la deuxième ville d'Irak Mossoul et ses environs, dont ils ont pris le contrôle début juin, a-t-on appris samedi auprès des habitants et sur des réseaux sociaux.
Au moins quatre sanctuaires sunnites et soufis et six mosquées chiites, ou "husseiniyahs", ont été détruits dans les zones de la province septentrionale de Ninive, dont Mossoul est la capitale, sous contrôle des terroristes.
Des photos publiées sur internet par le groupe ultra-radical de l'Etat islamique (EI), qui mène les insurgés, montrent des bulldozers en train de démolir les sanctuaires sunnites et soufis. Les mosquées chiites ont toutes été détruites par des explosifs.
Les clichés ont été publiés avec une déclaration intitulée "Démolition de sanctuaires et d'idoles dans la province de Ninive".
Des habitants de la région ont confirmé ces destructions ainsi que l'occupation par des insurgés de deux cathédrales.
"Nous sommes très attristés par la démolition de ces sanctuaires, hérités de nos pères et de nos grands-pères", a déclaré Ahmed, habitant de Mossoul âgé de 51 ans. "Ce sont des monuments de la ville", a-t-il ajouté.
Un employé de la cathédrale chaldéenne de Mossoul a par ailleurs déclaré que des insurgés occupaient les cathédrales chaldéenne et syrienne orthodoxe de la ville.
Ils ont enlevé les croix des façades des édifices et les ont remplacées par le drapeau noir de l'EI, selon l'employé, qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat.
source: AFP+alalam