24-11-2024 06:03 AM Jerusalem Timing

Yémen: Wade mandaté par Saleh pour un cessez-le-feu suivi d’élections

Yémen: Wade mandaté par Saleh pour un cessez-le-feu suivi d’élections

"Le président Saleh a indiqué qu’il n’envisageait pas de se présenter à ces élections".

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a demandé au président Abdoulaye Wade d'intervenir auprès de la France et des USA notamment pour un cessez-le-feu suivi d'élections au Yémen auxquelles Saleh ne se présenterait pas, a indiqué jeudi soir la présidence sénégalaise.


"Le président Saleh a sollicité l'intervention du président Wade auprès de la France, des Etats-Unis, de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et d'autres pays pour créer les conditions d'un cessez-le-feu immédiat et la programmation d'élections libres et transparentes dont il s'engage à accepter les résultats", a indiqué la présidence sénégalaise.


"Le président Saleh a indiqué qu'il n'envisageait pas de se présenter à ces élections", selon le texte publié après un entretien téléphonique jeudi entre Saleh et le chef de l'Etat sénégalais, également président de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).


Au cours de cet entretien, Saleh a dit au président Wade que "la révolte qui se déroule dans son pays est animée par des forces extérieurs soutenues par Al-Qaïda qui cherche à mettre le chaos et le désordre au Yémen".


Le Sénégal s'est dit disposé à accueillir le président yéménite mais ce dernier a dit "préférer rester dans son pays".


Ce communiqué est publié après l'accord de transition proposé en mai au président yéménite par le Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui regroupe plusieurs pays arabe dont l'Arabie saoudite, son membre le plus influent.


Cet accord prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard de Saleh en échange d'une immunité pour lui-même et pour ses proches, puis une élection présidentielle dans les 60 jours.


Sur le terrain, de violents combats ont opposé vendredi à Sanaa  les forces gouvernementales et les combattants d'un influent chef tribal, alors que les forces de sécurité se sont déployées en force à Taëz, une ville du sud-ouest, pour empêcher un rassemblement anti-régime.