Un député du Hezbollah a appelé les chrétiens, "à prendre une décision courageuse et à élire un président fort et consensuel".

Le président du bloc parlementaire Fidélité à la Résistance du Hezbollah , Mohammad Raad, a estimé ce lundi que "ceux qui ont facilité la naissance de l'ex-EIIL (ou Etat islamique aujourd'hui), sont les même qui cherchent à  briser le siège autour de l'ennemi israélien et renforcer la survie de l'entité sioniste".


"Cette nation ne connaitra le salut, que lorsqu'elle unifiera ses efforts et réalisera ses vrais choix, pour affronter la menace des maléfiques qui complotent contre la région et cherchent à saboter la sécurité de ses populations" a-t-il poursuivi.


De son côté, le député du Hezbollah, Nawaf el-Moussawi, a insisté  sur "la relance du travail gouvernemental sur la base de l'entente entre les composantes", espérant "aboutir à la même conclusion au niveau du pouvoir législatif au Liban".


Il a  exprimé son soutien "aux efforts fournis par le président de la Chambre Nabih Berri dans ce cadre. L'arrêt de la législation est inadmissible sous n'importe quel prétexte".


 Moussawi a appelé les chrétiens, "à prendre une décision courageuse et à élire un président fort et consensuel".


Par ailleurs et concernant l'implication du Hezbollah en Syrie, il a expliqué que "cette implication ne protège pas une communauté bien déterminée au Liban. Nous défendons notre patrie. Nos sacrifices nécessitent, à l'échelle nationale, une consécration de l'unité nationale. Nous devons alors mettre un terme au discours justificateur des takfiris. Le Liban n'a pas souffert de crimes comme ceux qui ont été perpétrés en Irak, et ce grâce à la présence du Hezbollah en Syrie".