"En attendant le compromis présidentiel, devons-nous laisser le Liban au coeur de la tempête régionale"?
"Avec le blocage de l'échéance présidentielle au Liban, notre peuple doit-il prêter allégeance au nouveau califat ou attendre la prochaine action du Premier ministre irakien Nouri el-Maliki consistant dans la restructuration de l'armée pour unifier de nouveau son pays?", s'est demandé, le chef du PSP, le député Walid Joumblatt, dans l'édition hebdomadaire pour Al-Anbaa.
Et de poursuivre: "En attendant le compromis présidentiel, devons-nous laisser le Liban au coeur de la tempête régionale? Les positions de certains ne contribuent-elles pas à affaiblir la première référence chrétienne au sein de l'Etat".
"Alors que le dossier présidentiel a franchi la frontière, certaines questions se posent dont notamment, celle liée aux décisions radicales quant au dossier de l'énergie et de l'électricité", a-t-il clamé, citant alors les défaillances au niveau de la titularisation des enseignants contractuels de l'UL, les réformes à réaliser au sein de l'administration publiques, les fraudes médicales et sociales, la corruption et le gaspillage constatés dans la direction de la Douane sans oublier également l'état de sécheresse au Liban et la crise touristique.
Joumblatt a estimé qu'une lueur d'espoir réside dans l'augmentation du niveau de coordination entre les forces de l'Ordre, "en vue de faire face aux menaces et prendre des mesures préventives afin d'éviter la détérioration sécuritaire culminante à l'ombre des crises régionales".