23-11-2024 11:33 PM Jerusalem Timing

Des Saoudiens d’Al-Qaïda derrière l’attaque à la frontière avec le Yémen

Des Saoudiens d’Al-Qaïda derrière l’attaque à la frontière avec le Yémen

Cinq de six assaillants ont été tués dans des accrochages avec les forces de sécurité saoudiennes au poste-frontière de Wadia.

Les six auteurs de la récente attaque meurtrière à la frontière saoudo-yéménite, revendiquée par Al-Qaïda, étaient des Saoudiens recherchés par les autorités de leur pays, a annoncé mardi un porte-parole du ministère saoudien de l'Intérieur.

Cinq des six assaillants ont été tués dans des accrochages avec les forces de sécurité lors de l'attaque vendredi au poste-frontière de Wadia, qui s'est soldée par la mort de quatre membres des forces de sécurité saoudiennes et d'un soldat yéménite.

Le porte-parole du ministère, cité par l'agence officielle Spa, a publié une liste nominative des cinq assaillants tués, précisant que leur identité avait été établie après des "analyses d'ADN".

Leur sixième complice, Saleh al-Souheibani, a été blessé et arrêté lors de l'opération d'infiltration qui a suivi l'attaque, a encore dit le porte-parole, précisant que les six membres du groupe, en fuite à l'étranger, étaient "tous des Saoudiens recherchés par les services de sécurité du royaume".

Deux des cinq tués, Moussa Abdallah al-Chehri et Saleh Ali Saad al-Amri, avaient été libérés respectivement il y a plus de deux et trois ans après avoir été incarcérés en Arabie saoudite pour "des activités terroristes", alors qu'un troisième, Abdel Aziz Ibrahim al-Rchoudi, avait été relâché il y a plus de deux ans après son rapatriement d'une zone de conflit, a précisé le porte-parole.

Les deux autres combattants d'Al-Qaïda tués, Ayoub Saleh al-Souidi et Faraj Yaslem al-Seiyari, avaient été dénoncés par leur famille pour avoir fui vers des zones de conflit, a-t-il ajouté.

Le poste-frontière attaqué est situé dans la province du Hadramout (sud-est du Yémen), une zone d'implantation de la branche yéménite d'Al-Qaïda, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique (Aqpa), considérée par les Etats-Unis comme la plus dangereuse des branches du réseau extrémiste.