Un enfant libanais victime d’une tentative de meurtre commis par deux réfugiés syriens.
Un groupe appartenant au front al-nosra à Ersal, regroupant des Libanais et des Syriens, s’apprête à se rendre à Raqqa en Syrie pour prêter allégeance à Abou bakr Bagdadi, dirigeant de l’Etat islamique en Irak et au Levant, et qui s'est auto-procalmé comme le « calife des musulmans ».
Selon des sources proches des milieux radicaux, les miliciens du front al-nosra sont consternés par les victoires successives de l’EIIL, et c’est pour cette raison que le dirigeant du front dans le Qalamoun, Abou Malek Chami, a menacé d’attaquer le Hezbollah dans un enregistrement. Il cherchait à remonter le moral de ses hommes et à unir les rangs des groupes radicaux contre leur ennemi commun.
Un grand nombre de miliciens libanais résidant dans la Békaa et au nord Liban ont prêté allégeance à Abou Malek Chami, chef d’al-nosra dans le Qalamoun, compte tenu de l’absence d’un dirigeant de ce groupe au Liban. Le nombre de miliciens d’al-nosra aux frontières libano-syriennes atteint les 600 miliciens selon les mêmes sources. Quant aux dissidents, ils n’ont pas dépassé les 50 personnes.
A Ein el-Helwé, des sources sécuritaires ont rapporté qu’un groupuscule regroupant 20 hommes a prêté allégeance à Bagdadi. Son chef est un certain Mohammad A., surnommé Abou Aïcha. Ainsi, l’EIIL devient officiellement présente au Liban. Ce groupe serait la première cellule de l’Etat islamique active sur la scène libanaise. Sachant que l’EIIL avait revendiqué l’un des deux attentats suicides qui ont frappé Hart Hreik janvier dernier. L’auteur de l’attentat fut Qouteiba Satem.
Des dirigeants libanais menacés
Des informations sécuritaires ont révélé des plans de groupes radicaux visant à déstabiliser la sécurité au Liban. Ces plans comportent des attentats contre les banlieues de Beyrouth et dans d’autres régions libanaises ainsi qu’une liste d’assassinats dans le but de semer le chaos et d’aiguiser les divisions sunnites-chiites.
Selon des sources sécuritaires, le chef du Parlement Nabih Berri, le Premier ministre Tammam Salam, l’ancien Premier ministre Fouad Siniora, et deux ministres actuels : celui de l’intérieur Nouhad Machnouk et de la justice Ashraf Rifi figurent sur la liste des assassinats.
Ces derniers ont été appelés à prendre des mesures de précautions maximales et à limiter leurs déplacements.
Tentative d’égorger un enfant libanais
Deux réfugiés syriens ont tenté d’égorger un enfant libanais Hadi Assaad Mehdi dans un village au Sud Liban, provoquant une rixe entre les habitants et les réfugiés syriens.
Les deux Syriens Mohammad Maysar Khayouti et Abdallah Merhi Khayouti ont tenté d’égorger un enfant dans le village d’Arnoun à Nabatiyeh. Heureusement, Hadi a réussi à prendre la fuite et à informer son père de l’incident.
Les habitants dudit village ont été choqués de cette tentative criminelle. Ils ont battu le Syrien Maan Yehya et ordonné aux Syriens de quitter leur village. Des éléments des forces de la sécurité intérieur sont ensuite intervenus pour mettre fin à l'échauffourée entre des Syriens et des habitants du sud alors que des jeunes du village exigent que les deux criminels soient traduits en justice.
Source: alhadathnews.net