24-11-2024 08:14 AM Jerusalem Timing

Des officiers turcs dans les rangs de l’EIIL (EI)

Des officiers turcs dans les rangs de l’EIIL (EI)

La société turque grouille d’éléments extrémistes prêts à rejoindre Al-Qaïda à tout moment !

Les liens dangereux entre la milice de l’Etat Islamique (ex-EIIL) et la Turquie se révèlent et se confirment de jour en jour.

Dernier indice : des officiers turcs à la retraite ont rejoint les rangs de cette organisation terroriste réputée pour ses atrocités, aussi bien en Syrie qu’en Irak, et qui a déclaré avoir créé son propre califat, à cheval entre les deux pays.

C’est un journal turc qui révélé ce fait, Idilink, rapporte l’agence syrienne officielle Sana. Il assure aussi que le gouvernement turc est parfaitement au courant de cette collaboration.

En échange de leurs services, ces officiers perçoivent des salaires importants versés par le service de renseignement turc.

«  Cette action organisée et coordonnée par les services de renseignements turcs a été dévoilée durant l’opération militaire réalisée contre la Libye », a affirmé un officier turcs à la retraite pour le quotidien turc assurant que cette information est « désormais chose connue dans son pays, depuis que certains officiers turcs l’ont affiché dans des apparitions télévisées ».

Selon lui, ce sont les services de renseignements turcs organisent le combat de cette milice et sa participation aux côtés des autres organisations qui combattent en Syrie. Il a rappelé à cet égard la participation en personne d’officiers turcs dans la bataille menée par les miliciens pour s’emparer de  Kassab, localité du gouvernorat de Lattaquié, au nord-ouest de la Syrie et limitrophe de la Turquie.

«  Les personnes encagoulées qui ont participé à l’offensive contre Kassab font partie des officiers turcs mercenaires, leur identité a été dévoilée lorsqu’ils ont ôté leur cagoule », poursuit l’officier turc, selon lequel l’Etat-major de l’armée tuque est parfaitement au courant de cette participation. Depuis, Kassab a été libérée par l’armée syrienne.

 

D’autres sources ont révélé pour le journal que l’EIIL s’approvisionne pour ses besoins logistiques auprès d’une société également turque, et dirigée par un officier retraitée originaire de Konia. Il lui fournit les pièces de détachements des armes, les armes légères et les tenues militaires.

 

Cette révélation n’est pas la première du genre. Un autre journal turc, « Taraf », avait le mois de juin dernier rendu compte d’assistances fournies à l’EIIL dans le gouvernorat syrien de Raqqa (conquis par l’EIIL) via une société turque, la fondation de secours islamique.

Et ce n’est un secret pour personne non plus que la Turquie a toujours ouvert ses frontières à ces miliciens takfiris venus des quatre coins du monde pour entrer en Syrie.

Alors que l’assistance qu’Ankara a accordée aux rebelles de la branche armée d’Al-Qaïda en Syrie le Front al-Nosra est également une chose bien connue dans les medias turcs.   

Cet engouement du gouvernement turc pour ces organisations extrémistes takfiries et criminelles a été traité par l’auteur turc Salim al-Ramiti, selon lequel ce cabinet vit dans un état d’hystérie qui le pousse à prendre des décisions étranges et rapides, indiquant que les mercenaires d’Al-Qaïda circulent à leur guise dans la capitale turque.

«  La société turque grouille d’extrémistes qui sympathisent avec Al-Qaïda et ses méthodes et qui sont disposés à exécuter ce qu’elle leur somme de faire le moment voulue par ses dirigeants. Erdogan et son parti finiront par se trouver au cœur d’un feu énorme », a-t-il prévenu.