Les ministres kurdes ont annoncé qu’ils boycottaient les réunions du Conseil des ministres.
Le ministère du Pétrole irakien a accusé vendredi les forces de sécurité kurdes, les Peshmergas, de s'être emparées de deux champs pétroliers irakiens près de la ville de Kirkouk (nord), marquant une nouvelle détérioration des relations entre Bagdad et Erbil.
"Le ministère du Pétrole condamne fermement la prise de puits de pétrole dans les champs pétroliers de Kirkouk et Bey Hassan ce matin par des groupes de combattants kurdes", a affirmé le ministère dans un communiqué.
Ces champs pétroliers auraient un rendement combiné d'environ 400.000 barils de pétrole par jour, selon un porte-parole du ministère.
Les autorités du Kurdistan irakien, région autonome, n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour un commentaire.
Ces accusations marquent une nouvelle escalade dans les tensions entre Erbil et Bagdad, qui ont notamment contribué à l'échec de la formation d'un gouvernement d'unité nationale face à l'offensive d'insurgés sunnites lancée le 9 juin.
Les autorités kurdes ont demandé jeudi au Premier ministre Nouri al-Maliki de quitter le pouvoir, le qualifiant d'"hystérique" après ses déclarations accusant la province autonome d'être le quartier général des insurgés.
"Le ministère du Pétrole met fermement en garde la région du Kurdistan contre le danger de son comportement irresponsable qui viole la Constitution et la richesse nationale, méprise les autorités fédérales et menace l'unité nationale", ajoute le communiqué.
Le Parlement irakien doit se réunir dimanche pour tenter d'ouvrir la voie à la formation d'un gouvernement suite aux législatives du 30 avril et après l'échec d'une première séance levée dans une ambiance chaotique le 1er juillet.
Les ministres kurdes ont par ailleurs annoncé qu'ils boycottaient les réunions du Conseil des ministres.
Profitant du retrait de l'armée irakienne face à l'avancée des insurgés, les forces kurdes ont occupé des territoires qu'elles disputent avec Bagdad et qu'Erbil a déclaré ne jamais vouloir rendre, annonçant également la tenue d'un référendum sur l'indépendance de cette région.
Avec AFP
Bagdad accuse les forces kurdes de s'être emparées de champs pétroliers
Le ministère du Pétrole irakien a accusé vendredi les forces de sécurité kurdes, les Peshmergas, de s'être emparées de deux champs pétroliers près de la ville disputée de Kirkouk (nord), marquant une nouvelle détérioration des relations entre Bagdad et Erbil.
"Le ministère du Pétrole condamne fermement la prise de puits de pétrole dans les champs pétroliers de Kirkouk et Bey Hassan ce matin par des groupes de combattants kurdes", a affirmé le ministère dans un communiqué.
Ces champs pétroliers auraient un rendement combiné d'environ 400.000 barils de pétrole par jour, selon un porte-parole du ministère.
Les autorités du Kurdistan irakien, région autonome, n'étaient pas disponibles dans l'immédiat pour un commentaire.
Ces accusations marquent une nouvelle escalade dans les tensions entre Erbil et Bagdad, qui ont notamment contribué à l'échec de la formation d'un gouvernement d'unité nationale face à l'offensive d'insurgés sunnites lancée le 9 juin.
Les autorités kurdes ont demandé jeudi au Premier ministre Nouri al-Maliki de quitter le pouvoir, le qualifiant d'"hystérique" après ses déclarations accusant la province autonome d'être le quartier général des insurgés.
"Le ministère du Pétrole met fermement en garde la région du Kurdistan contre le danger de son comportement irresponsable qui viole la Constitution et la richesse nationale, méprise les autorités fédérales et menace l'unité nationale", ajoute le communiqué.
Le Parlement irakien doit se réunir dimanche pour tenter d'ouvrir la voie à la formation d'un gouvernement suite aux législatives du 30 avril et après l'échec d'une première séance levée dans une ambiance chaotique le 1er juillet.
Les ministres kurdes ont par ailleurs annoncé qu'ils boycottaient les réunions du Conseil des ministres.
Profitant du retrait de l'armée irakienne face à l'avancée des insurgés, les forces kurdes ont pris le contrôle de territoires disputés avec Bagdad qu'Erbil a déclaré ne jamais vouloir rendre, annonçant également la tenue d'un référendum sur l'indépendance de leur région.