Blocage au niveau diplomatique, mauvaises intentions occidentales..
Le président d'Ukraine Piotr Porochenko promet de se venger des miliciens, coupables de la mort des membres des forces de l’ordre ukrainiens dans la région de Lougansk, rapporte le service de presse du chef d’Etat.
Le chef d’Etat ukrainien a promis de trouver et exterminer tous ceux qui ont utilisé le système Grad contre les militaires ukrainiens. « Les rebelles paieront des dizaines et des centaines de leurs vies pour chacun de nos militaires », a déclaré Porochenko.
Selon le ministère de la Défense de l'Ukraine, dans la nuit du 11 juillet, le feu a été ouvert à l’aide d’un système de fusées multiples Grad près du village de Rovenky. 19 membres des forces de l’ordre ont été tués. Les forces ukrainiennes ont porté des frappes d’aviation en réponse.
Mais encore..
Le délégué aux droits de l'homme du ministère russe des Affaires étrangères Konstantin Dolgov a accusé les militaires ukrainiens d'avoir tiré sur les journalistes.
Lors de l'opération spéciale lancée par Kiev contre les insurgés dans le sud-est de l'Ukraine, trois journalistes russes ont trouvé la mort.
"Les militaires ukrainiens ne pouvaient pas ne pas remarquer qu'ils tiraient sur les journalistes, ces derniers possédant des signes d'identification bien précis. Cela nous permet de conclure que les actes des militaires étaient intentionnés. La situation avec les journalistes existant également dans les autres régions de l'Ukraine rappelle la chasse aux sorcières", a indiqué le responsable.
Selon lui, les autorités de Kiev interpellent les journalistes non plus russes, mais ukrainiens qui se permettent de dire des choses contraires à la ligne officielle ou bien celles qui reflètent plus ou moins objectivement la situation réelle.
"Nous sommes en train d'assister à une attaque de grande envergure contre la liberté des médias et la liberté d'expression", a constaté le diplomate russe.
"Nous estimons qu'il est absolument inadmissible de tirer sur les journalistes. C'est révoltant. Ils remplissent leur devoir professionnel, ne se rangent d'aucun côté et par définition ne font pas partie du conflit", a-t-il souligné.
Blocage au niveau diplomatique, mauvaises intentions occidentales
Les pourparlers sur un cessez-le feu dans le Sud- Est de l'Ukraine sont impossibles sans le retrait des forces de l’ordre de Kiev, a indiquélors d’un briefing à Donetsk le député de la Verkhovna Rada d'Ukraine (parlement du pays), le président du parlement de l'Union des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk Oleg Tsarev.
Jeudi soir, le président de l'Ukraine Piotr Porochenko a indiqué dans une conversation téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel qu'il est prêt à un cessez-le-feu bilatéral.
En attendant, le secrétaire général de l'OTAN Anders Fogh Rasmussen et le ministre des Affaires étrangères d’Ukraine Pavel Klimkine devraient discuter ce vendredi au siège de l'OTAN les efforts de l'Alliance nord-atlantique visant à améliorer les capacités de défense de l'armée ukrainienne .